Ethylotests

 

Qu'il y ait des éthylotests dans les commissariats, cela me paraît indispensable, comme les stylotests à l'université. Imagine-t-on un agent bourré? Un professeur d'université ne sachant pas ékrire? Chacun se souvient de la terrible grippe à bière qui fit tant de ravages dans les commissariats et ailleurs. Philanthropes, les labos fabriquèrent à tour de bras un vaccin et sauvèrent l'humanité. Mais de quoi peuvent nous sauver les éthylotests? Comment produire à la fois des bons vins, les promotionner, exporter, médailler, et dissuader de les boire? Le déficit va encore s'accentuer, le trou se creuser (d'ailleurs ne dit-on pas "boire comme un trou"?) et obliger Hollande à rendre obligatoire "l'eau ferrugineuse". L'éthiylotest n'est pas un thermomètre. Il n'est pas fiable. II se détériore au soleil, pays des vignes, et doit être renouvelé comme un préservatif... Que l'on prenne la fièvre lorsque l'on est malade, je veux bien, mais ne confondons pas la bouche et l'anus!

 

Certains vins sont d'ailleurs plus longs en bouche que d'autres... Il n'y a que les socialistes pour inventer de pareilles choses! Le vin sert à oublier "la rigueur", le "pacte de stabilité budgétaire". Il est la compagne du pauvre, le seul rouge qui nous reste. Alors, je propose l'éthylosieste, l'éthyloaustérité, l'éthylocoupdepouce, l'engin à mesurer la duplicité, la bêtise, les renoncements, le taux de "merkels" et de "particules de gauche" dans le sang du PS.

 

 

Jean Ortiz