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11/11/2011

Monarchie, ça sent le pourri!

Monarchie: ça sent le pourri!


C'est bien connu... la monarchie espagnole, la famille royale (qui coûte cher aux Espagnols... l'équivalent de milliers d'emplois) est immaculée... Elle vit modestement et donne une image éthique au-dessus de tout soupçon, aime la voile, le ski, la bonne bouffe, le vin, comme tout un chacun.
Il y a longtemps que l'on savait que don Juan était à la tête d'une fortune solide et avait des relations, selon certains articles de presse et ouvrages, disons "plurielles", pour ne pas tomber sous le coup du procès pour diffamation. Nul n'a  jamais diffamé le roi, même lorsqu'il est venu à  Toulouse et n'a pas eu un seul mot pour les Républicains exilés, pour le combat des guerrilleros... Nul n'a jamais diffamé le roi, même lorsqu'il a sauvé la démocratie lors du "23 F"... après avoir attendu de longues heures pour réagir. Tout comme lorsqu'il a affirmé que de son vivant, on ne toucherait pas à Franco...
Et voilà que Monsieur gendre, Iñaki Urdangarin, est accusé de "malversation présumée". Le duc de Palme est impliqué dans le détournement d'un tiers des fonds publics obtenus, par l'Institut Noos, du gouvernement des Baléares et de la Generalitat valencienne, déjà vermoulue jusqu'à l'os avec l'affaire "Gurtel".
Le duc de Palme entre 2004 et 2006 aurait récupéré, par le biais d'entreprises dans lesquelles il est actionnaire, une partie de ces financements publics. Selon l'enquête, entre 1,5 millions et 2 millions auraient atterri, du haut des palmiers publics, entre les mains de "AIZOON SL", dont le duc de Palme est co-propriétaire avec son épouse Christine de Bourbon. Toujours selon l'enquête, le palmipède et quelques amis avaient organisé un réseau pour "s'emparer des fonds" que recevait Noos (une sorte d'ONG.) La monarchie bétonne: aucune réaction de la part de sa Majesté par la grâce du Caudillo.
Il y a longtemps qu'en ce qui nous concerne, nous avons attribué à la monarchie la palme de l'illégitimité, de l'usurpation et de la double morale. Si maintenant, il faut y ajouter la corruption, c'est la goutte qui fait déborder le verre de bourbon.


Jean Ortiz

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