07/12/2011
Solidarité avec la Couronne
Austérité et licenciements à la Zarzuela (Palais Royal espagnol)
La crise n'en finit pas de criser... La famille royale espagnole défraye la chronique depuis plusieurs semaines, à la rubrique "détournement de fonds publics, corruption, etc." Le duc de Palme, Iñaki Urdangarin, en mauvais palmipède et en gendre trop sûr de lui, accumule les charges et chefs d'accusation gravissimes.
Comme on dirait dans mon village, Labastide-Rouairoux: "Il a tellement de casseroles au cul, qu'il peut devenir quincailler". La "Casa Real" (Maison royale) est éclaboussée, et cherche à se tirer d'affaire. Le roi, retranché derrière d'opaques lunettes noires, reste silencieux. Il ne savait rien: fausses ONG, sociétés écrans, pots de vin... (comme tout Bourbon, il aime le bon vin).
Et ne voilà-t-il pas que des sources proches du Palais royal annoncent que désormais seuls émargeront aux frais des contribuables le roi, la reine, le prince des Asturies et madame, Letizia Ortiz, ainsi que les Infantes Leonor et Sophie. Les deux autres Infantes, Elena et Cristina, tout comme le gendre peu scrupuleux, ne seront plus considérés comme membres de la famille royale et ne seront plus payés pour assister à des cérémonies officielles en représentation de la Couronne.
La Couronne royale a fait appel aux syndicats espagnols pour préparer la riposte à ces "recortes" (coupes brutales) imposés par l'actualité. Rappelons qu'en 2011 un budget de 8,4 milliards d'euros a été attribué par l'Etat à la "Casa real". Désormais, discriminés, l'Infante Elena et les ducs de Palme ne pourront plus cachetonner, ni cumuler, toujours selon des sources proches de la Couronne; ils étaient payés "proportionnellement au nombre de réceptions auxquelles ils participaient". (Publico, 07/12/2011). Monsieur Gendre Urdangarin, grand duc aux petites palmes et son épouse se trouvent à Washington. On ne sait jamais... La Reine Sophie vient de leur rendre visite: les photos ont été publiées dans la revue Hola! Officiellement, la bourbonne allait apporter des bonbons à ses petits-enfants. Les mauvaises langues disent qu'elle est allée ouvrir le parapluie officiel.
Si même les rois sont pourris, il deviendra difficile de jouer aux cartes...
Jean Ortiz
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0)
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