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30/01/2012

Al son de Garzon

  Dimanche 29 janvier 2012, des milliers de manifestants ont clamé leur soutien au juge polisson Garzon dans le centre de Madrid, à l'appel de la "Plateforme Solidaires avec Garzon". Ils ont exigé que l'on juge le "franquisme criminel" et non celui que l'on abat professionnellement pour vouloir précisément le juger.
  Parmi les manifestants était présent le secrétaire général de Izquierda Unida, Cayo Lara, qui a vigoureusement dénoncé "ceux qui veulent que s'abatte (à nouveau. NDA) une chape de silence sur la mémoire". Les secrétaires généraux des syndicats CCOO et UGT, Candido Mendez et Ignacio Sanchez Toxo, marchaient en tête aux côtés de grandes figures de l'anti-franquisme. Toxo a condamné le "lynchage" du "seul juge qui a voulu récupérer la mémoire et demandé réparation". Et d'ajouter :"nul n'a exigé des vestiges de la dictature (il n'a pas cité de noms !! Juan Carlos? Samaranch?) qu'ils demandent pardon parce qu'elle a abattu un régime démocratique". Les artistes Pilar Bardem, Marisa Paredes, Juan Diego, José Sacristain ...étaient du cortège, tout comme le poète "rouge" Luis Garcia Montero, qui a lu son poème "Farce": "Venez voir la farce, le décor brisé...les mots en carton et la pantomime...sale temps pour la justice...tout devient noir"
Une élue socialiste était solitairement présente.
Absents de la manifestation, les dirigeants du PSOE préparaient la prochaine alternance en peaufinant le programme
"Rigueur de gauche 2017".
Le néo-franquiste Partido Popular fêtait quant à lui l'acquittement dans l'affaire Gürtel (pour laquelle Garzon est aussi poursuivi) de l'ex-président valencien, le très vertueux Camps, que d'aucuns, avant le jugement, qualifiaient de "fouslecamps" et "ripoux". Rit toujours, je m'en suis mis plein les poux, mais je suis libre. Et Garzon poursuivi. Arriba España y su justicia !! Amarrada y  bien amarrada.

Jean Ortiz

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