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17/05/2012

La valse sécuritaire, de Guéant à Valls. Sur un air connu...

 

 

 

Le jeune loup, cynique et décomplexé, aux dents socio-libérales fort longues, Manuel Valls, a été nommé ministre de l'Intérieur, tremplin pour devenir "présidentiable" demain. Après le départ de l'inénarrable Guéant, nous voilà rassurés; nous pouvons dormir en paix.

 

Selon des commentateurs mal intentionnés, Manuel Valls serait un SGM (Socialiste Génétiquement Modifié). Il est habité, nombre de ses déclarations l'attestent, par l'obsession sécuritaire, la montée de la violence; pas la violence sociale, l'autre...

 

Cet SGM a notamment exigé l'extradition de France du romancier Cesare Battisti, ex-Brigade rouge, mais bien moins "terroriste" que le MEDEF, et a signé l'appel à poursuivre tous ceux qui boycotteraient les produits israéliens, au nom, sans doute, de l'amour pour les Palestiniens, ces "terroristes" qui ont le culot d'exiger un Etat, une patrie.

 

Chacun peut aller voir sur le net ses déclarations au fil des années. Il aime les communistes, bien saignants à la cuisson... Dans une lettre ouverte, en juillet 2009, Martine Aubry lui écrivait: "Si les propos que tu exprimes reflètent profondément ta pensée, alors tu dois tout simplement en tirer les conséquences, et quitter le PS". Cela a le mérite de la clarté, et habille le monsieur pour tout un quinquennat.

 

Manuel Valls, qui n'est pas à une valse hésitation près, est resté au PS, carrière oblige. A moins d'une conversion miraculeuse, ceux qui ont aimé Guéant ne devraient pas être trop dépaysés.

 

 Jean Ortiz

 

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