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20/05/2012

La monarchie espagnole: il y a cornes et cornes

 

La monarchie espagnole: il y a cornes et cornes

 

 

 

Chacun se souvient du récent scandale provoqué par Sa Majesté Juan Carlos de Borbon qui, pendant que le peuple espagnol commence à manger les pissenlits par la racine, chasse l'éléphant au Botswana, aux frais des contribuables, et se casse la pipe aux aurores, dans les escaliers d'une résidence de luxe. On savait déjà que le roi aimait le bon vin, la bonne chair, les bêtes à cornes et à défense, les gibiers de tout poil, on sait désormais qu'il aime aussi mettre les cornes à la reine, et la reine de n'ivoire rien.

 

Quelques médias espagnols (peu), mais surtout étrangers, nous ont appris que l'héritier de Franco chassait en compagnie de la princesse allemande Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, d'origine plébéienne, et qui convola en deuxièmes noces avec un prince pour le titre de noblesse.

 

Ainsi, la monarchie espagnole, si pure, si immaculée, si "modélique", se trouve à nouveau dans la rubrique "Bête à cornes". Les médias nous apprennent que Sa Majesté et Sa Majestesse Sofia font chambre à part depuis longtemps, et que leur relation est un "simple contrat" (La Jornada, 18/05/2012).

 

Devant les dangers que la crise espagnole fait peser sur les bourses, le roi, après avoir vidé les siennes, a décidé de mettre fin à cette relation aussi encombrante qu'un éléphant dans un palais royal.

 

Cela fait rire, mais le safari peut écorner et mettre à mâle une monarchie, et contribuer à l'aspiration républicaine. "¡Viva la Tercera República!", sociale et fédérale.

 

 

 

Jean Ortiz, univers si terre

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