Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/05/2012

Putain de camion!!

 

Putain de camion !!

 

 

Ce dimanche de Pentecôte,

 une nouvelle fois avec toi,

 Enrique frère,

 Mais cette fois-ci à Castres: "soins palliatifs".

 

Palliatifs de quoi? Antichambre de la mort.

 Deux infirmières pour tout un couloir...

 

Putain de camion, putain de Charcot.

 La douleur sans fin et le maigre bonheur de regarder les nuages

de répondre "connard" à mes ironies faussement courageuses

 et les larmes, beaucoup de larmes lorsque je m'éloigne

 

 Il me reste de toi, frère et camarade,

 un corps mort, répugnant, et l'essentiel:

 un cerveau et un cœur, plus forts,

 plus complices qu'avant,

 qui se moquent de la dame blanche.

 

Je sais que lorsqu'elle viendra,

 je n'aurai plus qu'une famille d'adoption,

 et resterai inconsolable, hurlant de déchirement,

 encore un, jusqu'au bout.

 

 Et rien ni personne ne pourra approcher mon llanto.

 Je suis et resterai seul dans la noirceur jouissive

 de mon bureau, de mes souvenirs, des cantaores,

 de tes mains solidaires,

 et n'en sortirai que pour partager des utopies,

 des combats, des écrits, des images, des passions, des colères.

 

Foutez-moi la paix...

 même et surtout si vous m'aimez.

 Sur le quai des despedidas, on est toujours seul.

 Je ne pourrirai pas.

 Je déciderai moi-même du dénouement.

 

Jean Ortiz

 

Commentaires

"Las flores de la vida"

Las flores de la vida que lindas son
tarde o temprano llegan a tu lado con su esplendor
No las desprecias que ya han llegado con su calor
a vivificar la fuente de tu inspiracion
Que lindas son las flores de la vida, que lindo es el amor

Écrit par : clavelito | 27/05/2012

Douceur de la douleur
Inaccessible, illimitée,
Sans code, sans foi.

Anarchie des sentiments
Rébellion surréaliste,
Sans code, sans loi.

Désobéissance civique
Séquestration auto-immune,
Sans code, sans toi.

Le passé ne meurt pas.
Le passé est présent
Mais l'homme ne le sait pas.

Écrit par : Anna | 27/05/2012

C'est vrai, on ne choisit pas. L'immense douleur nous enferme et personne ne peut percer cette bulle qui nous entoure, nous isole sans nous protéger de l'insupportable souffrance. "Et rien ni personne ne pourra approcher mon llanto". La bulle est là, hermétique, dure des mois, parfois des années. " Sur le quai des despedidas on est toujours seul". Je sais, j'ai traversé çà!
Mais, un beau matin, sans s'y attendre, on entend les oiseaux chanter. Peut-être un signe, la bulle peu à peu se crève, on réapprend le monde. Surprise, étonnement, tout doucement la vie reprend. Je sais, la vie reprend, j'ai vécu çà.
Mais la vie, c'est aussi et surtout rester libre de décider.
" Foutez-moi la paix... même et surtout si vous m'aimez"
Noël Catalan

Écrit par : nadal | 27/05/2012

Les commentaires sont fermés.