Maxime Vivas calomnié par "Hebdie Charlot"

LETTRE OUVERTE A MAXIME VIVAS


Mon vieux Maxime

Je croyais bien vous connaître, toi et ton site "Le Grand Soir". "Le Grand Soir", des vieux restes de stalinisme, d'accord, passons...Une erreur de vieillesse, toi qui est resté fidèle à tes erreurs de jeunesse...toi qui continues à croire en la rêvolution. L'avenir, Maxime, ce sont les petits matins de reniements, les aurores d'apostats, de repentis, de "maos" devenus ultra-libéraux, de conbendistes qui ne sont plus bendistes...Les utopies remplissent les cimetières Maxime...laisse tomber tes vieilles lunes.
Je croyais te connaître depuis longtemps, "vieux" bourru, antifasciste attardé, antiraciste primaire, anti-impérialiste démodé, internationaliste impénitent, fidéliste extraverti, ami des Palestiniens...Autant de vieilleries et de ringardises idéologiques que, je te l'avoue, nous sommes encore nombreux à honnir. J'avais pourtant de l'affection pour toi, comme j'en avais jadis pour "Charlie Hebdo", mais te découvrir "rouge brun", en un mot "fasciste", cela me troue le cul. Tu n'as rien appris du libertaire , de l'hérétique Siné , viré élégamment pour défaut d'inconditionnalité et excès de rouge.

Maxime, j'ai d'abord pensé que "rouge", tu avais beaucoup bronzé cet été à Palavas...mais non, un certain M. Eric Simon m'explique dans le numéro 1051 de "Charlie Hebdo" que tu es un des suppôts de Damas. Ce Monsieur sans doute suppo-sitoire de la gauche "moderne", "pragmatique", "réaliste", te classe dans la catégorie "rouge brun" parce que tu combats "l'empire"( les Etats-Unis) , que tu ne chies pas tous les matins sur la révolution cubaine, sur  Chavez, sur Morales, sur le PCF, sur Mélenchon...Bref, que tu n'es pas allé à la soupe comme le gauchiste Philippe Val, qui joua de surcroît à l'inquisiteur...de gauche foie gras. Tu préfères chier sur le CAC 40, le Merdef...Populiste, va !!
Tu devrais poursuivre ce petit monsieur Simon pour calomnie, bêtise et pitrerie. "Charlie" n'est plus depuis longtemps ce qu'il était, mais mentir à ce point, et être de si mauvaise foi...quand on a  soutenu à peu près toutes les "sales guerres" depuis vingt ans...
Cela t'honore Maxime. "Il est honteux d'être sans honte" (Saint Augustin)
Jean Ortiz
Maître de Conférences
Université de Pau