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05/09/2012

La résurrection est une galère

 

En Espagne, la Résurrection est une galère. Elle est professeure de Religion. Elle s'appelle Resurrección Galera, et fut licenciée en 2002 pour cause de mariage civil avec un divorcé. Le Tribunal Constitutionnel, qui a déclaré nul ce licenciement, vient de recevoir une note de l'Evêché d'Almería l'informant que Mme Galera ne sera pas réemployée comme professeure de religion durant l'année 2012-2013. Mme Galera n'aurait pas obtenu la "missio canóniga" de la part de l'évêque du diocèse d'Almería. Cette sorte de concours religieux est nécessaire pour pouvoir enseigner la religion.

 

Le mari de la professeure fait appel au service juridique des Commissions Ouvrières (CCOO). L'évêché considère qu'il est "entièrement constitutionnel de ne pouvoir enseigner la religion et la morale catholique si on ne professe pas volontairement les dogmes de cette fois religieuse".

 

Le Ministère de l'Education, quant à lui, n'a donné qu'une réponse partielle.

 

Ainsi, en Espagne, la liberté religieuse est étroitement liée au mariage et ne relève pas de l'intimité personnelle.

 

Heureusement que l'Eglise espagnole attache autant d'importance à la morale: cette dernière est le meilleur barrage contre la pédophilie, et toutes les casseroles au cul que traîne l'Eglise espagnole.

 

L'Espagne a vraiment besoin d'une nouvelle Constitution, et d'une République laïque. Vite, vite!

 

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