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27/09/2012

Informations espagnoles

Les manifestants du 25 S (25 sept), plusieurs milliers, brutalement réprimés par la police et les forces "anti-émeutes" alors qu'ils étaient rassemblés devant le Congrès (parlement), sont revenus hier soir, moins nombreux. Ils exigeaient la démission du gouvernement répressif. Parmi les "casseurs" cagoulés de la veille, plusieurs vidéos en témoignent, se cachaient des "agents infiltrés". Vieille ficelle usée jusqu'à la corde...

Hier, sa sainteté Juan Carlos, grand chasseur d'éléphants africains aux frais des contribuables, et un aréopage de personnalités, 'inauguraient" le début de l'année universitaire. Quelques dizaines d'enseignants "camisetas verdes" ont perturbé cette "rentrée solennelle" aux cris de "moins de Bourbon(s), plus d'éducation".

Le ministre de l'enseignement José Ignacio Wert, loin d'être vert, est un ultra-libéral bon teint. Le gouvernement Rajoy a augmenté les droits d'inscription, réduit le nombre et le taux des bourses, amputé les salaires et l'emploi public (500 000 suppressions d'emplois publics sont envisagées et s'ajouteraient aux 200 000 déjà aux orties...Le sale boulot avait été bien engagé par le gouvernement du socialiste Zapatero. Ce Wert propose la solution des solutions: accorder aux étudiants des prêts bancaires indexés sur les revenus des parents et les endetter à vie... Le gouvernement a approuvé vendredi dernier la LOCME (Loi organique d'amélioration de la qualité de l'enseignement). Les syndicats parlent de "retour au modèle inégalitaire et autoritaire du franquisme". Les syndicats étudiants appellent à une grève générale dans les universités les 16, 17et 18 octobre pour s'opposer à cette "contre-réforme franquiste".

Les "libéraux", socio, néo ou ultra, se ressemblent tous. Partout. Ils saignent les peuples.

Pour le compte du capital. Et pendant ce temps la Gauche républicaine catalane (ERC), parti de gauche et républicain, signait avec les "nationalistes" ultra-libéraux de Convergence et Union, un texte qui prévoit la consultation des Catalans lors de la prochaine législature (élections anticipées le 25 novembre) au sujet de l'indépendance de la Catalogne et sa constitution en Etat "propre".

Jean Ortiz

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