22/10/2012
ENRIQUE, MON FRERE
ENRIQUE, MON FRERE
Poussière de pluie
poussière de vent
te voilà devenu.
Le ciel même en pleurait
à larmes tempétueuses
à lourds nuages tristes
à rafales déraisonnables.
Un brouillard complice
effaçait les contours de notre chagrin
comme linceul un jour d'automne.
Poussière ensoleillée
poussière d'autan.
Du haut d'un columbarium,
le regard tourné vers la Montagne noire,
tu guetteras chaque nouvelle aurore
chaque feuille ivre de vent
chaque oiseau épris de ta passion
chaque combat désireux de justice
chaque indignation brûlante de dignité.
Labastide-Rouairoux. Le 17 octobre 2012
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