14 nov: grève générale en Espagne

Madrid est en état de siège. Le ministère de l'Intérieur a déployé 1300 policiers anti-émeutes, des groupe spéciaux...En quelques mots: l'ennemi, c'est le peuple, "l'ennemi intérieur".

La dernière grève générale date du 29 mars. Elle fut un succès. Qu'en sera-t-il de celle de demain? La crise génère à la fois colère et passivité.

 

Les mouvements de jeunes, d'Indignés...reconduiront leur opération: "entourons le parlement".

Les "Indignés" de 16 pays manifesteront à Londres.

C'est sans doute la première fois qu'a lieu une journée européenne de lutte dans un tel contexte de crise historique, de régressions massives, d'austérité à dose maximale: amputation des salaires de 20, 30%, suppression de millions d'emplois à l'échelle d'une Europe qui compte 25 millions de chômeurs.

Patrons de la CEOE (Medef espagnol) et gouvernement crient à la "grève politique", "ruineuse"...

 

Le coût du chomâge, des vies brisées, de la misère...n'entre pas dans l'évaluation des coûts par le patronat.