31/08/2013
Ne me déçois pas, François!
NE ME DÉÇOIS PAS FRANÇOIS
Vas-y François, ne te dégonfles pas : attaque!. Tu y vas par conviction (tu défends le "monde libre") et par calcul (mon dieu si je pouvais remonter à l'estimomètre des Français en prenant la pose d'un chef de guerre).
Vas-y François, ne te dégonfles pas, la place est à prendre: caniche des Etats-Unis... Même les Anglais n'en veulent plus. Et puis c'est mieux qu'ami de la Bolivie, un pays d'Indiens shootés à la feuille de coca.
Tu ne peux plus reculer François sauf à te déconsidérer auprès des bofs, des qui pensent comme TF1, des "qui n'aiment pas les Arabes", des américanophyles, des Otanesques, des néocolonisés, des va-t-en guerre de tout acabit, des qui sentent le pétrole, des vichyssois, des qui regrettent le bon vieux temps de "l'exposition coloniale", sans remonter à "la controverse de Valladolid"... La France profonde, que je te dis François; la gauche BHL. Elle est prête à porter l'uniforme avec toi, à mourir pour les Ricains...
Et puis François, tu es dans la merde, reconnais-le, et tu n'as qu'une solution : te boucher le nez, et avancer. Tu sais que c'est pour la bonne cause. Alors, la meilleure défense, c'est l'attaque. Ne nous déçoit pas, François. Le courage, c'est de s'entêter dans l'erreur. Jaurès disait d'ailleurs : "le courage, c'est de tordre le cou à la vérité et de répandre le mensonge", et il ajoutait : "un bon chef de guerre doit rester droit dans ses bottes!" Tant pis si elles prennent l'eau.
Jean Ortiz
21:36 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Jean Ferrat chantait "La force de la France est dans ses poètes" avec son hymne à "La paix sur terre". Mais ce cher François n'aime guère la poésie, il préfère la force de la guerre, cette cerise-poison sur le gâteau pourri du capitalisme.
Merci pour cet humour grinçant qui nous sert de thérapie dans ces temps où la colère de classe nous étouffe!
Écrit par : Rebelde | 01/09/2013
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