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04/11/2013

Merci la crise!

 

Vive la crise!

Merci la crise!

Pour le capital, la crise, sa crise, est un négoce

 

L'exemple espagnol

 Le petit frère du "Monde", le quotidien social-libéral espagnol "El Pais", titre en une, le premier novembre (joli jour et bel hasard): "Le capital étranger redouble d'appétit envers les entreprises espagnoles".
Et de se féliciter implicitement que des multinationales japonaises, étatsuniennes, chinoises, pillent l'Espagne. "Les investisseurs étrangers ont braqué leurs projecteurs sur l'Espagne". Leurs investissements ont atteint en août leur plus haut niveau depuis cinq ans. Cocorico! On voit enfin le début du début du fond du gouffre bancaire...Si les charognards s'intéressent autant à la proie, c'est qu'elle est en bonne santé. CQFD. Ya no hay crisis, ya no hay crisis, se forraron banqueros, especuladores, políticos y accionistas; se murió aquel barbudo tan lúcido pero vive más que nunca, vuelve Marx, vuelve Marx. (pastiche). Et "viva España!". Manolo Escobar est mort. "Españoles, ha muerto Manolo Escobar".

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