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24/12/2013

Bayrou monte-en-l'air

 

On savait François Bayrou capable de toutes les virevoltes, de toutes les cascades politiques, mais de là à être pendu par une jambe aux grilles arrière d'un stade de rugby, de quoi se faire la pau tout seul...fallait-il qu'il nous épatâtes.
Rien n'effraie  Saint François de Bordères. Il y a 24 ans, il sauta dans une piscine vide. Il y a quelques mois, il replongea dans une droite bien pleine, qu'il n'avait en fait jamais quitté. C'est que le centre, territoire de nulle part mais de droite, se prête à toutes les contorsions, à toutes les escalades.

Il y a fort longtemps déjà, Léonard de Vinci écrivait: "le néant n'a pas de centre, et ses limites sont le néant". Saint François de Bordères vient une nouvelle fois d'en reculer les limites. A chaque campagne électorale notre homme se centre, se concentre, se déjante, se recentre, mais finit toujours par "tomber" chez lui, à droite. Une seule chose nous étonne cette fois-ci: il vient de tomber à gauche, après avoir été pendu par une jambe, au milieu -oui au milieu- d'une grille de 2,5 m de haut.

Que voulait en réalité Saint François:

prendre à revers la mêlée?

rivaliser avec le père Noël?

se rendre intéressant?

toucher des droits sur un jeu vidéo?

passer inaperçu?

entrer sans payer?

en bon politicien, faire les poches des spectateurs?

s'en griller une dans le dos du public?

se faire la belle en douce?

un crash-test avant la chute finale?

la politique buissonnière?

 

Le centre est une chute perpétuelle à la droite du rien.

 

Jean Ortiz

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