Chanson réaliste

Le parolier du "Grand Soir", "piaffiste" devant l'éternel, et piaffant d'impatience bouffonne, s'est inspiré de la grande Edith pour pasticher son "tube" "L'homme à la moto", et défendre les pauvres livreurs de pizzas, menacés par une concurrence déloyale.

L'homme à la mob  (de PIAF à PIF-PAF)

(refrain)

Il portait un costard, des godasses de mob,

Une veste à la mode,  qu'il avait retournée;

Le casque qu'il avait,  d'un livreur de pizzas,

Semait la risée, dans tout le beau quartier.

 

Jamais négligé, traître et propre sur lui,

Les ongles bien longues, dans le dos il portait,

un écriteau nouveau, avec  ces quelques mots,

d'amour d'un converti: "Merdef, te quiero".

Au coin de la rue, une midinette transie,

attendait gaillarde, le gaillard à la mob.

On la prenait en pitié, la pauvre  moins que son âge,

Car tout le monde savait,  qu'il aimait avant tout,

Rouler pour les patrons, comme de bien entendu.

 

Jean de Pot d'échappement