Jeu de blog

 

La vie d’un blog militant est soumise aux ah-Léa de la militance du bloggueur ; de ses âmes d’état, des vies si situdes de la vie, des imprévisibles accès de colère, d’écriture, de voiture qui désinjecte (bonjour la douloureuse !), aux conditions physiques, climatiques (alertes orange à répétition sur la principauté du Béarn), à l’enneigement excessif des stations de ski, aux tremblements fréquents  au pied des Pyrénées, le pied mont, le pied marin (il pleut à n’en plus pleuvoir), aux incertitudes présentes et à venir, aux caprices des années qui passent, au couple dialectique motivation-des motivations, aux charmes du 49-3, à Macron qui est à la gauche ce que le poignard est au dos, à Valls si raffiné, si délicat, si humaniste, si de droite, aux « macronis », les macaronis pour les pauvres, aux rafales ruineu(x)ses, à l’anxiogène et électoraliste « guerre des civilisations », à la croisade sécuritaire anti-terrrrroriste...Tous unis contre l’emploi et le pouvoir d’achat ! François, je crois en toi pour nous protéger d’un monde plein d’étrangers !

 

Toutes ces considérations de hôte volé pour avouer que j’étais en Bolivie, peuplée de beaucoup d’Indiens qui se croient désormais chez eux et ont même poussé le culot jusqu’à élire un président pauvre et Indien. Terrible et impardonnable erreur de casting ! Un président

 

qui ne relève pas du pot sur les grandes fortunes, qui ne sort pas de l’Enanormalesup, n’est pas un vrai président.

 

Tous ces propos faussement disjonctés pour gagner du temps... Je suis en train d’écrire une série de « chroniques boliviennes » qui sera ? seront ? publiée(s) sérieusement la semaine pro-chaîne sur le blog momentanément interrompu pour raisons de voyage au pays- si haut- des condors, de Inti, et de « tous Evo ».

 

J’ai enfin réalisé un vieux rêve : embrasser les totoras (roseaux) des îles flottantes (à défaut de tiramisus) du lac TITICACA. Sacré lac. Sacrée cordillère. Sacrée vie.

 

 Jean Ortiz