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28/06/2015

Mes voisons exigent la peine de mort pour ces "arabes terroristes"

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Le Français télévisore recherche toujours ce qui présente pour lui un danger. Réflexe de survie attaché à la nature humaine. Pour vivre, il faut survivre. Tout est bon pour remplacer la vie misérable et risquée de nos ancêtres lors des siècles passés. Il y avait les guerres, à cheval, à pied, au son des tambours et des fifres. Il y avait les risques de famine, les maladies, les épidémies. sans compter les bandits de grand chemin et les loups aux portes des villages. Tout s'est arrêté à l'apparition de l'industrialisation et de l'éducation des populations. Nous sommes déjà au XXe siècle. Les guerres continuent à leur rythme : interventions diverses ponctuées de victoires et de défaites, des morts par milliers. Question d'honneur. Les grandes guerres n'étaient pas économiques.
Puis les Trente Glorieuses : il n'y a pas de quoi glorifier. C'était juste pour trente ans, une génération. Modernisation, technicité pour améliorer le quotidien. Emploi pour tous. Et maintenant où en sommes-nous ? Où sont les peurs ancestrales, viscérales de survie ? Contre quoi se battre quand l'ennemi n'est plus à nos portes : l'Europe si décriée pour sa facilité de distribution des richesses de ses états membres est bien le ciment qui consolide les relations inter-états. A un rythme de 40 ans, on aurait du voir renaître les hostilités avec les pays voisins dans les années 70. C'est mathématique. Mais les peuples sont mieux formés, informés mais n'ont pas encore atteint le niveau du libre penseur, celui qui analyse, qui récuse les critiques infondées, invérifiables. Les sacro-saintes informations ne peuvent pas être mises en doute. Je regarde, donc j'avale. Tout rond. Une bonne dose de frayeur, d'horreur et voilà le français à genoux. Je me souviens qu'une voisine (j'en ai une aussi) avait stocké 40 malheureux poulets dans son congélateur pendant la guerre du Golfe... Rappelez-vous la pénurie de sucre et d'huile en cette période.
Vous qui lisez ces quelques lignes, restez comme vous êtes, comme est la nature humaine, compatissante et prête à aider son prochain. Fuyez les oiseaux de mauvaise augure, ceux qui agitent le spectre de lendemains apocalyptiques. Ouvrez vos yeux et vos bras, accueillez ceux qui souffrent et fuient leur pays en guerre, qui ont tout laissé, maison, terre, animaux. Qui ne sentiront plus l'odeur de leurs champs, de leurs forêts. Fuir un pays pour survivre est un déchirement. N'y ajoutons pas une haine semée sans bienveillance pour des raisons politiques. L'homme politique est un combattant, il n'a pas d'état d'âme.
N'en faites pas les frais.

Écrit par : Anna | 28/06/2015

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