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10/09/2013

La piquette ou le Corbières?

 

 

La piquette ou le Corbières?

  Pendant combien de temps "la relation au Parti socialiste" va-t-elle nous pourrir la vie? Qui croit encore que les positionnements du PS et la majorité de l'appareil sont "à gauche"?
Il s'est rallié sans trop de scrupules , toute honte bue, par conviction, au néolibéralisme, comme "seul système viable", et à sa gestion "de gauche", en essayant de mettre quelques  petits grains de sable dans la guillotine sociale.
Si nous n'appelons pas un chat un chat, les jeunes, les nouveaux militants, regarderont ailleurs que vers le PCF. Or, je suis convaincu que le PCF est porteur de radicalité et d'avenir. Parlons clair: demander à l'Islam de prouver qu'il est soluble dans la démocratie, dramatiser sur l'explosion démographique en Afrique, sur les dangers "terroristes",  c'est plagier  Guéant - Hortefeux et contribuer au climat fétide, vichyste, dont le FN se nourrit.
Il existe par contre une catégorie de "terroristes" (métaphoriquement s'entend) dont on devrait parler davantage:
 ceux qui s'apprêtent à dynamiter notre système de retraites et à demander aux mêmes, toujours les mêmes, encore plus de sacrifices. Cette politique de "gestion loyale" du système est à la gauche ce que la piquette est à un Corbières ou à un "Saint-Chinian" ( Il y a entre l'austérité "de droite" et celle "de gauche" la même différence qu'entre un petit beurre et un biscuit)
Ceux qui ont fait de notre pays le caniche de Washington.
Ceux qui ont fait des promesses qu'ils ne tiennent pas
Ceux qui ont renoncé à dépasser le capitalisme et à construire une société du "buen vivir"
Ceux qui commettent un rêvicide ; ils voudraient couper  les ailes à nos utopies, bien concrètes et réalisables, pourvu qu'on ait la volonté politique
Ceux qui parlent de démocratie et verrouillent un bipartisme-pensée unique


Alors est-ce à dire qu'il faut renoncer à "ramener le PS à gauche"? Non, non, non et non. Mais ce dernier ne comprend que les rapports de force politiques, et ne bouge que sous la poussée du mouvement social , populaire. Avons -nous donc d'autre stratégie que mener le combat de classe,  renforcer notre parti et le Front de gauche, afin de renverser l'omelette? Le PS, n'est pas l'ennemi, certes, mais il gère bien les intérêts de nos adversaires de classe, qui, eux, mènent la guerre sociale; il contribue à la résignation, au découragement, à la montée du vote FN, à l'hégémonie des idées libérales, à la division et à l'affaiblissement de nos fronts de lutte... Il a abandonné les valeurs de Jaurès, et même toutes celles de la social démocratie; cet état de fait indéniable ne pourra être inversé que par une  dynamique, confiante, sans retenue, sans écartèlement, ouverte à tous, d'un Front de gauche qui a pour ambition de devenir Front populaire.

 Pour avoir enfanté le Front de gauche, nous, communistes, portons une grande part de l'espoir, et aussi de la responsabilité de sa réussite. Plus qu'une somme,  vite-vite, le Front de Gauche doit devenir une multiplication conquérante. Assez de "je t'aime moi non plus", démobilisateurs.

Jean Ortiz

 

08/09/2013

Jef

 

François

 

Non François t'es pas tout seul,

mais arrête de te lamenter

arrête de te répandre

comme çà devant tout le monde

parce qu'un pape argentin

parce que de perfides Anglais

T'ont bien laissé tomber

 

Non François t'es pas tout seul

mais tu sais que tu me fais honte

à hésiter comme çà

parce que tu te crois isolé

parce qu'un faux prix Nobel

se paye ta tête à toi

allez François viens viens

 

Viens ne bat pas en retraite

t'as enterré ta gauche

alors on va trinquer

trinquer à cause de toi

et nous paierons l'ardoise

viens, allons chez les Ricains

 ces putains d'Français

ne te comprennent plus

 

Viens viens on bouffera

des burgers  on boira du soda

et puis du vin de Miami

Et si t'es encore triste

ou rien qu'si t'en a l'air,

on ira voir Ségolène

 

 

Et puis et puis et puis

il y a l' Medef

qui croit en toi François

viens, allons montrer nos SCUD

et nos drôles de drones

Non vieux t'es pas tout seul

Il te reste l'Amérique

où c'est qu'on va aller

tu sais c'est là qu'y a des copains

 

Et si t'es encore triste

on bombardera La Paz

t'imiteras le condor

tu deviendras matamore

 

On s'ra bien tous les deux

on n'aura plus comme avant

le souvenir de Jaurès

et tu deviendras le chouchou

des mecs qui ont du fric

viens t'imiteras le perroquet

on te mettra en cage

et t'y seras bien François

on rechantera comme avant

on mangera des rutabagas

 

 

Fonce François fonce

on est là comme des cons

c'est plus une "action forte"

et si çà continue

l'ONU nous rattrapera.

viens viens viens

il est  temps d'être viril François

viens il est temps d'être toi

 

Jean Ortiz

05/09/2013

Nistos en Caraïbe

 

Nistos en Caraïbes c'est possible...

Publié le 05/09/2013 à 03:52

La Dépêche

 


Des centaines de visiteurs ont parcouru la troisième Fiesta cubaine de Nistos, le dernier samedi d’août, sous un superbe soleil qui n’était pas étranger au succès. Francis Castéran, président de Cuba Si- France/Hautes-Pyrénées, organisateur de la manifestation, en était tout sourire. Une piste de danse qui ne désemplit pas de danseurs qui chaloupent aux rythmes, soutenus par l’ensemble Les Limoneros, des rumbas, salsas et autres cha-cha… Une multitude de stands tout autour desquels on peut se documenter, se rafraîchir ou se restaurer, quelques effluves de «cohibas» naturelles en la circonstance et cette ambiance sympathique compassionnelle qui vous gagne, on était bien sur cette île. Du sérieux aussi avec l’écrivain, universitaire et conférencier Jean Ortiz, grand connaisseur de l’Amérique latine, venu débattre sur la situation actuelle et faire tomber quelques clichés bien souvent excessifs tant au positif qu’au négatif. Une première évidence, Cuba a toujours été la fille révoltée de l’Amérique, parfois captive mais toujours fière et insoumise, voir les péripéties des cinquante dernières années. Toutefois, des erreurs ont été commises, notamment celles de ne pas avoir fait assez confiance aux initiatives de la jeune génération, et laissant une bureaucratie tatillonne gagner et figer le pays. Mais la remontée est inéluctable et en marche, Cuba nous surprendra encore… Quoiqu’on dise, l’île demeure la pierre d’achoppement qui a favorisé un tournant en Amérique latine permettant à des pays l’émancipation voire l’émergence de systèmes propres à un meilleur développement : Brésil, Bolivie, Chili, Equateur, Uruguay, Vénézuela… L’après-midi s’est achevée avec l’extraordinaire concert du groupe El Comunéro, un voisin du Comminges, qui a plongé l’auditoire dans le répertoire des chants des républicains d’Espagne en espagnol naturellement. Du réconfort ensuite autour du repas cuisiné à la cubaine pour finir avec le concert de Fabian y su salsa caliente et Mildreys jusqu’au bout de la nuit. Hasta luego…

Jean-Claude Du Pont