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31/08/2013

Une vidéo à visionner absolument

Documentaire de huit minutes sur la lutte des ouvriers agricoles andalous

Documental de ocho minutos sobre la lucha de los jornaleros andaluces


SOLIDARIDAD

http://youtu.be/sKGina3gkc8


Ne me déçois pas, François!

 

NE ME DÉÇOIS PAS FRANÇOIS

 Vas-y François, ne te dégonfles pas : attaque!. Tu y vas par conviction (tu défends le "monde libre") et par calcul (mon dieu si je pouvais remonter à l'estimomètre des Français en prenant la pose d'un chef de guerre).
Vas-y François, ne te dégonfles pas, la place est à prendre: caniche des Etats-Unis... Même les Anglais n'en veulent plus. Et puis c'est mieux qu'ami de la Bolivie, un pays d'Indiens shootés à la feuille de coca.
Tu ne peux plus reculer François sauf à te déconsidérer auprès des bofs, des qui pensent comme TF1, des "qui n'aiment pas les Arabes", des américanophyles, des Otanesques, des néocolonisés, des va-t-en guerre de tout acabit, des qui sentent le pétrole, des vichyssois, des qui regrettent le bon vieux temps de "l'exposition coloniale", sans remonter à "la controverse de Valladolid"... La France profonde, que je te dis François; la gauche BHL. Elle est prête à porter l'uniforme avec toi, à mourir pour les Ricains...

Et puis François, tu es dans la merde, reconnais-le, et tu n'as qu'une solution : te boucher le nez, et avancer. Tu sais que c'est pour la bonne cause. Alors, la meilleure défense, c'est l'attaque. Ne nous déçoit pas, François. Le courage, c'est de s'entêter dans l'erreur. Jaurès disait d'ailleurs : "le courage, c'est de tordre le cou à la vérité et de répandre le mensonge", et il ajoutait : "un bon chef de guerre doit rester droit dans ses bottes!" Tant pis si elles prennent l'eau.

 Jean Ortiz

29/08/2013

JE T'AIME VIRIL FRANCOIS

 

 JE T'AIME VIRIL FRANCOIS

 

 

 

   Je t'aime lorsque tu gonfles tes muscles François. Ah ils se sont bien trompés ceux qui te voyaient rondouillard, rougeaud, mou, qui te croyaient ectoplasmique. Ils s'illusionnaient...

 

   Tu es un vrai chef de guerre François, viril, bien sur tes talonnettes, comme hier Sarko et Aznar, pour être à la hauteur historique du président des Etats-Unis, phare du monde. Washington est enfin devenu la nouvelle ONU. C'est plus rapide et efficace, d'autant plus que l'empire ne se trompe jamais: la liberté guide et éclaire  ses pas. Emboîtons-les.

 

   Les Etats-Unis ont ainsi récemment libéré et reconstruit, (après Hiroshima, Ciudad Guatemala, Saint Domingue,  Saïgon ; Panama, Santiago...) l'Irak, la Lybie, l'Afghanistan. Le Club Méditerranée est déjà parti à la conquête de ces nouvelles destinations touristiques.

L'ONU n'est qu'un "machin" disait déjà De Gaulle. Alors à quoi peut donc servir un "mandat" d'un "machin"? De sopalin ou de papier rectal?

   Bachar al Assad est un boucher, un tyran, comme ses compères d'Arabie Saoudite, du Qatar, qui n'hésiteront pas à rejoindre "la coalition" libératrice.  L'opposition syrienne? Je sais qu'elle a une composante démocratique, progressiste, qui doit être soutenue, mais les radios disent ce matin que "le chef de l'opposition", de passage à Paris, serait un maffieux sans crédit, un trafiquant d'armes, et qu'il ne représenterait que lui-même. Ces radios (Inter, RMC...)  ajoutent que ceux qui ont pris l'opposition en main seraient "les intégristes islamistes". J'ai vraiment peur François.  Alors qui bombarder?

Quels "intégristes"?
La légalité internationale?

La Charte des Nations-Unies?

le PSG?

l'Iran?

la Russie? L'ONU? Le bon sens?

Dominique de Villepin?

Toutes les dictatures (qu'elles soient militaires ou théocratiques)?

 

   Tu as raison François: la politique ne sert plus à grand chose. L'heure est aux Tomahawk. Aux Rafales. Si nous avons une armée, c'est pour nous en servir. A quoi bon payer des gens à glander? Il faut répondre aux massacreurs par encore plus de massacres, à la guerre par la guerre. Le règlement politique des conflits n'est que propagande bolchévik. Ainsi parlait Jaurès. Tu devrais prendre BHL comme chef d'Etat major, François, et baptiser l'opération Syrie: "Pas  de retraite pour Bachar".

   Tu vas rentrer dans l'histoire François. Plus tard les livres des lycées et collèges écriront: "François: politicien français dyslexique".

Jean Ortiz