15/05/2014
Je ne me suis jamais senti "Européen"
Je ne me suis jamais senti "Européen"
Je ne me suis jamais senti "Européen", parce que je ne sais pas ce que cela signifie. Heureux païen: oui.
Je me suis toujours senti Méditerranéen, Latin, Rom, Gitan, Français de la Commune, de la Résistance, des Lumières (aujourd'hui éteintes), Espagnol des "Comuneros", du fou (plein de raison) de la Mancha, de la "Tercera Brigada Mixta", de Morente, de José Tomas, de Miguel Hernandez, guérillero latino-américain, Grec de Ritsos, Palestinien, Cubain, Saharaoui, chaviste, guévarien, marinalédien... enfin: d'ici et d'ailleurs, en un mot: Internationaliste.
Je ne me suis jamais senti "Européen". Je connais peu les Croates, les Slovènes... Ceci dit, je n'ai pas oublié le dépeçage de la Yougoslavie, les "bons" référendums... Que l'on me permette donc de ne pas "sauter comme un cabri" (De Gaulle) lorsque l'on me présente l'Europe comme un horizon de paix, de progrès, de développement (quel développement?). Où s'arrête-t-elle? Où commence-t-elle? Pourquoi 28 pays? Pourquoi une Banque centrale totalitaire, toute puissante, au-dessus des Etats? Pourquoi tant de dénis de démocratie et de souveraineté?
Je ne sais pas si l'on peut changer d'Europe, mais je ne vois pas pour l'heure d'autre alternative, en l'état actuel des forces de gauche-gauche. Une chose est sûre, en espagnol, changer de "ropa" (Europa), c'est changer de vêtements. Cela ne suffira pas. Et pas du tout. Entre "changer l'Europe" et "changer d'Europe", il n' y a pas qu'une différence de consonnes. Et des cons qui sonnent les cloches de l'Europe du capital, il y en a à la pelle.
"Changer l'Europe", c'est gérer l'existant, l'Europe de la main, de moins en moins invisible, du bienheureux marché. Béni soit le marché; loi de la nature!
"Changer d'Europe", c'est poser un autre cadre, un autre modèle...Alors, oui.
Je ne sais pas ce que c'est que d'être "Européen". Je sais seulement que le peuple vomit "leur Europe" et que, nous, communistes, devons apparaître clairement en rupture.
"Leur Europe", avec la Communauté européenne du charbon et de l'acier (1952), elle a tué mon bassin de Decazeville, mes usines textiles de Labastide-Rouairoux, la mine à Carmaux... ... Et puis il y eut les traités de Rome, de Bruxelles, de Madrid/Lisbonne... Des traités qui méritent d'être traités de pièges à europhyyyles, de prédateurs de l'emploi, des hommes et des femmes, des cultures, des langues, des souverainetés nationales... Et à chaque traité, socialistes et droites foncent sur la muleta de l'attrape-couillons volontaires.
Et "l'Europe de la démocratie"? Ils nous prennent pour des simples d'esprit, pour du bétail d'abattoir. Je n'ai pas oublié le référendum français sur le traité établissant une Constitution européenne: 54,68% de nons. Une claque magistrale pour le parti unique europhyyyyle UMP-PS, plus euromilitant que la dame Merkel, qui pourtant tire toutes les châtaignes du brasier. Et qu'ont ils fait de ces nons? Ils les ont nonifié au nom de "leur Europe" du blé, du "parné", du l'oseille, du flouse, de la thune.
Et "l'Europe de la paix"? Vous êtes bien brave mon brave! Ils ont livré l'Europe à l'Otan et au FMI, attisé des guerres avec l'air de ne pas y toucher.
Les "experts", les lobbies, les eurocrates, les banques, les marchés, les milliardaires, se gavent alors qu'ils nous imposent des sacrifices insupportables pour gonfler les profits de ceux qui n'en ont jamais assez. Ils nous saignent aux quatre veines, privatisent à tour de bras et de jambes, nivellent par le bas les législations sociales au nom d'une "l'harmonisation européenne" bien peu harmonique, cassent des pays entiers, brisent l'avenir des jeunes.
Et aujourd'hui, par un "Traité transatlantique" tellement redoutable qu'ils le cachent, ils voudraient, les nouveaux barbares, nous asservir à tout jamais aux multinationales et à "l'empire". Et ils voudraient que nous disions: "c'est naturel"!
Contre cette jungle qui est présentée comme "la civilisation", je voterai "Front de gauche" pour leur envoyer mon gauche communiste et frontiste dans la figure. Je voterai sans aucune réticence, avec espoir lucide et conviction, pour la liste menée par Jean Luc et Marie-Pierre . Plus que jamais: pour faire Front. Pour continuer le Front. "L'utopie partagée est le ressort de l'histoire" (Helder Camara)
Jean Ortiz
21:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2014
¡OJO CON EL BLOG!
¡OJO CON EL BLOG!
Le blog se fatigue comme figue friponne
como higo mal higado
Il a dû s'effacer devant l'écriture d'articles et autres tests-tes
Pour "L'Humadimanche"... que sale el jueves
y para otros comanditarios sub-versivos
El blog a reçu l'excellentissime camarade ambassadeur du Venezuela
version "République bolivarienne"
Le blog ha tenido que aguantar algunas salidas
para torear la ideología dominante
reconquistando valores, conceptos, memorias, historias
como un viernes pasado rearmado... comme vendredi rouge dernier
au "cercle ouvrier" de un lugar perdu de la "haute Lande"
que llevaba un nombre raro... un nom incontinent
algo así como "mear"
Pissos: un continent!
Tratábase de solidarizarse con Marinaleda, Caracas, Machado, Somonte, el SAT,
los que se echan al monte
Ojo con el saltamonte, la saute réelle , el jabalí, le "j'avais l'eau"
el canario, la paloma azul, la lagarta tija, y y y, por tu madre:
¡los eurofilos! ¡Ay qué risa, tío Teofilo!
Creo que la tradición de los "cercles ouvriers" se remonta
à la faim du 19ième, en tiempos de los "résiniers", los obreros del pino
al pino: pino, et au pain: pin
"résiniers" que no se resignaban naban naban
pese a sus patronos paternalistas listas listos
la CFDT no invento la "collaboration de classe"
Pissos, Saint Symphorien, volcanes sigilosos
Osos pardos del Pirineo
vínculos du lien du liant... sos de Pissos ?
Pissos, ¡¡SOS!!
Cuatro casas sin vida aparente
y de repente 150 personas en el "cercle" redondamente repleto
había de todo, de todo había
comunistas, verdes, bolivarianos, locos, poetas, rebeldes, libertarios, verdes rojos, melenchonianos, revoltosos y revolucionarios, quijotes y quijotas, marsianos, marxistas
alcaldes socialistas, habas, Comuneros, Emausistas, documentalistas, y hasta un diplomático
que no vino solano con jersey de lana y lano
¡¡Vaya ajiaco revuelto!!
El con fait rencier llevaba por consigna: levantar la moral y la voluntad de lucha
de los de los bajos de abajo
Acabo como en Carabobo, pero sin cara de
chorreando sudor suor sueur la gota larga
pero no canto, pese a los medios mentirosos
rosa de menta bajo la manta
El periódico "Sud-Ouest" avait annoncé: "concert de Jean Ortiz"
¡tremendo despelote!
Le regalé la camiseta empapada a una joven rom perseguida por un HP de ministro siniestro
A media noche se acabó aquella insurrección de porvenir
Por venir...venir hacia la utopie, l'avenir: hoy día
Echamos patras, hacia Sabres la inmortal
la gascona universal
la que cuida una joya: "L'enterrament à Sabres"
Manciet aurait mérité le Nobel tant son œuvre est flibustière
et cyclonale
Trois chevreuils sur la route...cabronas silvestres
et enfin enfin l'autoroute:
la "Pau-Bordeaux"
une heure à zigzaguer de droite à droite
le matin j'avais rencontré François
trois voitures croisées
les "grands travaux inutiles"
qui va payer?? cher cher cher, chaude la patate!
et combien de rétro-coms, d'enveloppes pour copains et coquins?
Quand demandera-t-on des comptes aux géniteurs de ce colossal gaspillage?
de ce crime écologique?
Putain, ¡despertemos ya, de una vez!
¡Pal carajo los sepultureros del Frente de Izquierda,
todas las variedades de camaleones anticomunistas,
Pal carajo el escarabajo bajo
los que confunden "revolución" y genuflexión!
¡¡¡"Hay que "cambiar Europa" desde el interior"!!!
¡Ni por el culo sería posible!
Dos de la mañana en Pau
Noche de nubarrones negros
muy negros
Dos de la mañana sin Chávez.
Jean Ortiz
14:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2014
Plus fort que "le 69": "le 69"!
François Hollande enrichit le kamasutra. Plus fort que "le 69": "le 69"!
L'érection, le "redressement", sont à peine fantasmés que l'on passe précocement à la deuxième phase, le "retournement". Et là on est dans le dur, le vrai, le profond: le "retournement". Celui qui consiste à "faire des enfants dans le dos" du peuple, à changer de camp et à se mettre au service des bâtisseurs de ruines, à retourner sa veste déjà bien retournée. Jadis on appelait cela un traitre, un renégat, aujourd'hui on y préfère le qualificatif de "pragmatique".
Il est vrai que le parti socialiste n'est pas à un retournement près pour montrer qu'il est un serviteur loyal et efficace du capitalisme.
J'en connais un, le père Jaurès, qui doit se retourner dans sa tombe.
Jean Ortiz
21:04 | Lien permanent | Commentaires (0)