Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/11/2012

Israël se défend, riposte, réplique...

La section des retraités Mazerolles-Momas-Morlaas me demande de faire
circuler la motion suivante:

"Nous, re traités, condamnons avec la plus grande fermeté l'agression
des "intégristes" du Hamas contre l'Etat laïque et pacifique d'Israël.

De nombreux dépôts d'armes redoutables ont été saisis par l'armée
israélienne (sur son propre sol) à Gaza, ainsi que des ateliers
"islamistes" de fabrication d'explosifs, 87429463 frondes, 15489257963
sarbacanes,  des tunnels d'acheminement, des plans de drones et même
d'armes nucléaires israéliennes,etc.

Nous soutenons la riposte obligée, contrainte et mesurée, de l'Etat d'Israël.

Nous tenons à souligner qu'Israël n'attaque jamais: Israël "réagit", "se
défend", "riposte", "réplique", "contre-attaque", et applique son droit
à la "légitime défense".

Jean Ortiz  (je ne suis que l'intermédiaire)

18/11/2012

Halte à l'ingérence!!

 

Halte à l'ingérence!!

Les présidents et les peuples latino-américains se mettent à nous donner des leçons. Je trouve cela de fort mauvais goût. Que ces peuples dont l'histoire est "incomplète", qui ont été découverts puis civilisés par nous, l'Occident, que ces Indiens superstitieux et nonchalants, nous fassent aujourd'hui la leçon, en pleine crise, cela relève de l'ingratitude.
Ils prétendent qu'ils ont vécu, dans les années 1990, ce que nous vivons aujourd'hui. Et alors? Comparaison n'est pas raison. Les thérapies de choc du FMI en Amérique du sud, sous-développée, le "consensus de Washington", c'était des médecines brutales, mais pour le bien des peuples, et de surcroît adaptées au folklore local.
Le "consensus de Washington" n'a rien avoir avec les saignées civilisées, salvatrices, hautement humanistes, pratiquées par la Commission européenne, la Banque centrale européenne, le merkohollandisme, pour que l'Europe reste le centre du monde. Et les peuples en redemandent.
Alors pourquoi le président équatorien Correa, un "modéré", a t-il osé, lors de son discours du 17 novembre, au  22 ième Sommet ibéro-américain, à Cadix, qualifier les centres de rétention pour immigrés de "prisons", et exigé un traitement plus humain pour ces pauvres diables? Ce populiste a même dénoncé la "criminalisation de la mobilité des personnes". Voudrait-il que nous accueillions toute la misère du monde?
C'est vrai que chez lui il prétend avoir fait reculer la pauvreté, mis au pas les multinationales pétrolières, décrété la gratuité de l'enseignement et de la santé, mais nous n'avons de preuves fiables, et cela peut relever de la propagande diabolique de son ami Chavez.
De quel droit attaque-t-il le "néolibéralisme", les "politiques d'austérité" qui "ne bénéficient qu'à quelques-uns", et considère-t-il que "ses recettes" libérales vont enfoncer encore davantage l'Europe dans la crise, et patati et patata, qu'une partie de la dette est "fictive" et illégitime. De quoi je me mêle ?? Ce n'est pas parce qu'il vit au pays des volcans, ce monsieur Correa, qu'il peut se permettre de ridiculiser un "Sommet" transatlantique; et qui plus est, devant  le révolutionnaire Rajoy et Sa Majesté Immaculée don Juan Carlos (qui va être opéré de la jambe gauche suite à une mauvaise chute au Botswana)

Ce donneur de leçons , Monsieur Correa (traduction: ceinture) a eu l'outrecuidance de dénoncer "le primat du capital sur les êtres humains" et a exhorté l'Europe à ne pas commettre les mêmes erreurs que les latino-américains dans les années 1990. Mais pour qui nous prend-il? Je me mêle, moi, de sa forêt amazonienne?
C'est le monde à l'envers!! Les sauvages nous prennent pour des primitifs. Qu'ils cultivent leurs haricots noirs! Tout fout le camp!!
Je ne supporte pas ce latinoaméricanocentrisme indécent. Que le sud reste à sa place et le capital sera bien gardé.

 Jean Ortiz

Hasta siempre, Manuel Madrona.

En ce samedi 17 novembre 2012, il fait gris froid à Sète.

A la Bourse du Travail, 200 personnes sont venues honorer la vie et la mémoire de Manuel Madrona. Une cérémonie bouleversante. Témoignèrent de la vie de ce combattant républicain espagnol, et communiste, indestructible : Manuela Parra, le président de l'ASEREF, Eloi Martinez, Jean Ortiz, Juan, le frère de Manuel, un enseignant et un élève. Manuel allait beaucoup dans les établissements scolaires pour raconter, raconter, raconter...

Humble et modeste, il fut "mis en lumière" par le documentaire Les ombres de la mémoire. Atteint de deux cancers, il accompagna avec nous le film dans plusieurs villes, impressionnant les salles par sa dignité, son courage, ses convictions intactes.

Extraits de l'intervention de Jean Ortiz:

"Manuel, creíste en el sol, aun cuando arreciaba la tempestad,

Eres de los imprescindinbles, de los que luchan toda una vida,

de los que llevan en sí la dignidad y el valor del mundo.

Al ingresar al Partido comunista, muy joven,

elegiste un corazón colectivo, un destino solidario.

Nada ni nadie te quebrantó, Manuel.

Ni la cárcel, ni las torturas, ni el exilio.

Nunca claudicaste.

Cuando el coro de los hombres y de las mujeres haga que suene bonito el mundo,

podrás enorgullecerte, Manuel.

Que se abrán para tí, Manuel, con ternura, las puertas del Mediterráneo."

En compagnie de ses camarades français et espagnols, de la famille, les cendres de Manuel furent jetées à la mer.