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24/10/2012

Espagne : pas une journée sans lutte sociale importante

Hier, à l'appel de la coordination 25-S, des milliers de personnes se sont réunies en assemblées, en "parlement de la rue" devant la Chambre des Députés. Elles ont recouvert les grilles des Cortès de cartons portant des slogans qui crient la colère.

Une nouvelle fois, la police anti-émeute a empéché que les manifestants n'entourent la Chambre. Les "actions de désobéissance civile" décentralisées se multiplient dans tout le pays.

De la rue est en train de naître un "processus constituant", vers une nouvelle constitution (l'actuelle, datant de 1977, dite de la "transition", est épuisée, et en décalage avec les aspirations populaires). Ce processus rappelle les mouvements qui ont eu lieu en Amérique latine. Les manifestants accusent le gouvernement d'avoir élaboré le budget anti-social sous les diktats de la "troïka" (FMI, BCE, Commission européenne). Le gouvernement brandit la menace et qualifie les manifestations "d'illégales".

Ce samedi est convoquée à Madrid une "protesta" géante. Les militants mettent l'accent sur les responsabilités conjointes du Parti Populaire et du PSOE. Izquierda Unida impulse un mouvement social inédit depuis les années de la mort de Franco. Rajoy est "carbonisé". Le mouvement s'amplifie de jour en jour.

CONCERT-DEBAT

vendredi 26 octobre

 

Sainte-Croix-Volvestre (Ariège)

 

salle Arcade  (450 places)

 

19h30  Projection de "Les ombres de la mémoire" (D. Gautier. J. Ortiz)

Débat avec Jean Ortiz et Progreso Marim

 

21h  le groupe "El Comunero" au grand complet présente son nouveau CD.

De l'énergie, de la qualité et de l'idéal à partager.

22/10/2012

Elections en Galice

Malgré les "recortes" (saignées), le Parti Populaire garde la majorité absolue dans ce fief conservateur.

Mais l'élément le plus important, et encourageant, est l'irruption, avec 9 députés, de la "Alternative galicienne de gauche", une coalition dont fait partie Izquierda Unida. Elle devance même le Bloc nationaliste galicien, qui passe de 12 à 7 députés. Le PS de Galice s'effondre, et passe de 24 à 18 députés.

Comme au Pays basque, où la gauche "abertzale" (EH Bildu) fait un carton, avec 21 députés, le PSOE (PSE-EE) subit une déroute (il passe de 24 à 16 députés). Le secrétaire général Rubalcaba continue pourtant à prôner une "opposition utile", au moment où se prépare une grève générale pour novembre. Décidément, avec une gauche comme le PSOE, on n'a pas besoin de droite!