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04/03/2012

La Journée de la Blonde d'Aquitaine

Le premier mars, c'était la journée de la "Blonde d'Aquitaine", notre vache béarno-basquaise pimpante, au salon de l'Agriculture.
Le président-candidat en a profité pour se rendre à Bayonne, et  tenter d'y fanfaronner, au coeur du coeur: le rebelle quartier du vieux centre historique: le "Petit Bayonne", haut lieu de mille colères. Le petit Nicolas de Neuilly au "Petit Bayonne", suprême provocation !
 Le Pays basque , comme de bien entendu, lui a collé aux basques durant des heures...De quoi décoiffer notre toujours bien fringuée Michèle Alliot-Marie, toute marrie d'avoir entraîné l'ami du philosophe Bigard dans ce traquenard à la marocaine ou à la tunisienne. Elle aurait préféré un voyage plus aérien, comme elle en avait jadis l'habitude...Serge Blanco était noir de colère. Le maire de Bayonne se voyait déjà décorné, privé de feria.
On les dit "nationalistes" les jeunes Basques; le cliché sert beaucoup. Ils sont nombreux à être antisarkozystes et souvent anticapitalistes. Ils veulent vivre, travailler, parler  leur langue, décider, au "pays".

  En ce premier mars déjà printanier, jeunes, syndicalistes, salariés... ont irrespectueusement conspué, bousculé, maculé d'oeufs pourris, le président du "casse-toi..", un homme si cultivé, amant de la Princesse de Clèves, qui ne s'attendait pas à une telle ingratitude. Il avait l'intention, entre autres, d'expliquer à l'UMP locale, comment mettre la main sur l'Université de Pau...
Mais Il a tellement abaissé la France , menti, spolié "los de abajo", qu'il n'a même pas eu le temps de briffer Max Brisson et MAM...Sauve-qui-peut!  Dans ce contexte peu clément, l'on pardonnera tout à ces jeunes qui ont lancé des oeufs, alors que des millions d'hommes meurent de faim.
L'UMP accuse le PS d'avoir fomenté l'embuscade. Une poignée d'encartés qui vantaient le hollande, au pays de l'Ossau-Iraty .C'est de bonne guerre politicienne. Elle ferait mieux de pointer la colère populaire contre celui qui n'a cessé de prendre aux pauvres pour donner aux riches, et qui aujourd'hui enfourche la jument de porte-parole du "peuple". On a entendu des "casse-toi pauvre...", des "au-revoir Berlusconi" (ça, c'est injuste: l'on peut reprocher beaucoup de choses au président- mari de Carla, mais il n'a jamais été entouré de "velinas").
 Quelle ingratitude ce peuple !!!! Si tu n'es pas content du peuple, tu n'as qu'à en changer, disait le dramaturge communiste allemand BRECHT. Et si partout   l'ami des Roms "voleurs", des exclus qui ruinent la Sécu, des planqués du RMI, des chômeurs fainéants, des "civilisations inférieures" , des Africains qui n'ont pas d'histoire, des fonctionnaires paresseux, des ouvriers cossards... recevait un accueil à la sauce basque et au piment d'Espelette?
Jean Ortiz

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