Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/05/2012

Espagne: révolution étudiante (suite)

S'il en est qui ne supportent guère la politique ultra-conservatrice des "Populares", héritiers du franquisme, ce sont bien les étudiants et lycéens espagnols.

Ce 10 mai, ils viennent à nouveau de battre le pavé (avant de le soulever?) contre les amputations de 25 à 30% des budgets éducatifs et leurs conséquences lourdes: classes surchargées, conditions d'enseignement dégradées, renchérissement du droit d'accès à l'Université... Une immense banderolle proclamait à Madrid: "l'éducation n'est pas un coût mais un investissement". Sale coup coup à la veille du premier anniversaire (hyper-fliqué) des "Indignés". La bonne vieille politique des "porras" (matraques) reprend du service.
Les travailleurs de la santé  ont rejoint les étudiants. La prétendue "réforme de la santé" est destinée à "économiser" 7 milliards d'euros. Aux injustices ainsi générées s'ajoute le démantèlement du secteur hospitalier public et universitaire.

Tous les syndicats lycéens , étudiants, enseignants,  les associations de parents d'élèves, préparent pour le 22 mai une grève générale historique, de la maternelle à l'Université. Ils exigent de surcroît la démission d'un triste sire, le ministre Wert de l'Education. Ce vampire leur donne le vertige. Vers quoi vont-ils? Vers un mouvement massif de rejet des options létales de l'Union Européenne, de la BCE, du FMI..., des politiques criminelles "d'austérité", de "rigueur" "de droite" comme "de gauche"...
Grèce, Espagne, France, Portugal... certains y voient de début d'un processus  encourageant de "latino-américanisation"... Hier la "main de Moscou", aujourd'hui celle de Chavez? Les "sauvages" nous donneraient -ils des leçons, à nous, nombril du monde?
Jean Ortiz

Les commentaires sont fermés.