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26/06/2012

ESPAGNE: les hommes en noir. los enterradores.

Les hommes en noir

Les croque-morts arrivent une nouvelle fois en Espagne. Selon le chef de l'exécutif, le pâle Rajoy , il ne devait pas y avoir de conditions accompagnant le "rescate" (sauvetage-pillage) de l'Espagne (pardon, des banques) par le FMI et l'Union Européenne.
La droite a menti et ment avec un aplomb et un cynisme digne des "noticieros" franquistes de jadis.
On apprend que "Bruxelles" ("Bruxelles? qui l'a élue? comment?...) recommande une saignée plus grande encore...Certaines salaires (enseignants, fonctionnaires...) ont déjà été amputés de 20 à 30%, "por amputadores muy hijos de puta"...
Et voilà-t-il que les charognards "européens" poussent le gouvernement à "envisager" une TVA  (IVA) à 18% sur les produits de première nécessité , notamment ceux qui ne peuvent être remplacés par "d'autres options". Des milliers... C'est le cas  des langes pour bébés, des prothèses médicales, des tampax, des préservatifs...Quelle humanité et quelle classe ces "experts" de Bruxelles, de la Commission européenne!! Nouvelle "Légion Condor", ils sont en route pour Madrid, les valises pleines de sangsues, de bombes à l'austérité, de "conditions" pour "recapitaliser" les banques, vers un "prêt" de 100 milliards d'euros...Par contre, pas un mot sur comment "rescatar" (sauver) les 50% de jeunes diplômés au chômage..."Gandules, holgazanes, perezosos !!", "fainéants", désormais faits néant. Il y a des "sauvetages" qui tuent.

Le chef de cet "hijoputismo politico" (putasserie politique), le néo-franquiste (et cyranusien) "Rajnar" (Rajoy et Aznar en coulisses), s'est félicité hier et déclaré "fier", devant le Merdef espagnol (la CEOE), du "courage", de la "matûrité", avec lesquels le peuple espagnol , sacrificiel, accepte "les sacrifices". A voir et à suivre. Le grand parti d'opposition, le PartiSocialisteOuvrierEspagnol, fait profil bas, et, à défaut d'éléphants africains comme le roi, chasse la perdrix en attendant la prochaine alternance...après le "sale boulot"... qu'avait déjà entrepris Zapatero. Avec cette gauche là, la droite peut parler au nom du bipartisme "libéral", du "parti unique" du capital.
"A las barricadas!"
Jean Ortiz

 

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