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20/07/2012

Frénésie chaviste

Frénésie chaviste

La chanson a la mode en cette campagne électorale sussure ´plus que de l´amour, c´est de la frénésie´ que le peuple éprouve pour Chavez.
Cependant, lorsque l´on se promene dans les rues de Caracas, on est frappé par ce clivage entre couches populaires et  bourgeoisie (grande et petite), voire couches moyennes. La campagne électorale pour les élections du 7 octobre est concue par les Chavistes et leur État major électoral, ´Carabobo´ qui la dirige, comme une bataille patriotique: Carabobo scella l´indépendance définitive du Venezuela en 1824.
Beaucoup de jeunes, de précaires, de petits vendeurs des rues (ils ont désormais un statut) portent le tee-shirt rouge du chavisme.
Manifestement, les partisans du faux ´jeune premier´ leader de l´opposition de droite, béni par les Etats-Unis, usent moins la colle et le pinceau que les chavistes. Les portraits de Chavez (“candidat de la patrie”) escaladent les falaises et les murs, s´accrochent aux poteaux électriques, aux lampadaires, se font graffitis, fresques murales. Au militantisme, il n´y a pas photo, Chavez l´emporte largement, comme dans les sondages actuels.
Dans la rue, une étrange impression vous cerne, vous tenaille. L´insécurité (vrai probleme, mais surdimensionné par l´opposition) serait partout alors que pour l´instant, nous ne l´avons pas ressentie. Le centre de Caracas n´est pas un coupe-gorge, les places, les parcs, les rues regorgent au contraire d´une foule décontractée, sonore, colorée, exubérante. Commercants, cafetiers, banquiers, employés, vous préviennent : ´Faites attention à vous´. La préoccupation populaire est réelle. Mieux vaut ici voler une banque  que la posséder. L´insécurité, la droite en fait son cheval de bataille. Nous y reviendrons dans un article pour l´Humanité Dimanche.
Le décalage horaire est, pour le révolutionnaire, pire que l´impérialisme. Dodo.

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