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20/07/2012

La marée rouge

La marée rouge.


Mais ou est donc l´opposition? Elle semble ne pas exister, mais on la ressent, on la devine a l´abri des foules débonnaires et confiantes qui animent  rues et places, jours et ... nuits. Tous les supports soutiennent le président, visage de mulâtre souriant. Le vieux jeune candidat de l´opposition, aux allures de gendre idéal, mais en réalité factieux, est un vieux singe de la politique.
Les petits vendeurs de journaux nationaux proposent le choix ´pluraliste´ entre Ultimas noticias, El Universal, El Nacional, 2001, El Mundo, Tal Cual, El Pais, tous hostiles au régime et brodant sur le registre ´Le Monde- El Pais´.
Seuls ´El correo del Orinoco´ y ´Ciudad Caracas´ défendent, sans inconditionalité, la Révolution bolivarienne. Place Bolivar, dans un coin, a  50 metres de la statue équestre de Simon Bolivar se tient, depuis des années, la ´esquina caliente´, une espece de vigie rouge, de veille rouge.  Elle est l´une des cellules névralgiques de l´information permanente et de la mobilisation populaire chaviste. Les militants dialoguent avec les passants qui s´assoient sous le chapiteau. Les présents souhaitent que le camarade francais leur parle de la situation en Europe, du Front de Gauche, ce qu´il fit sans se faire prier, sur un ton d´orateur tropical. Ici, on n´aime pas l´eau tiède. Applaudissements rouges vifs, en toute modestie! Sur le trottoir passait par hasard l´ami Ernesto Villegas, qui dirige le quotidien gratuit ´Ciudad Caracas´, et qui nous fit l´honneur de nous consacrer du temps... en pleine conférence de rédaction.
Température: 30 degrés. Nourriture : Pabellón Criollo (bandes de viande, riz, banane frite).

Jean Ortiz

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