30/12/2012
Spoliation en Bolivie
Spoliation en Bolivie
Qui arrêtera ces Indiens Pachamamesques, ces "intégristes" du "buen vivir"? Se serrer la ceinture en cette veille d'orgies amicalo-familiales, c'est nous gâcher la fête!! Assez de cette mode qui nous vient de communautés exotiques qui voudraient que l'homme, la femme et la Terre Mère ne fassent qu'un, qui nous bassinent avec "l'écosocialisme", le "socialisme du 21ème siècle", le vivre et produire et consommer autrement...
A chacun ses traditions! Demain soir, je vais en boîte pour seniors danser la zumba, et puis chez Nini : Truffes, foie gras et confits! Bien de chez nous!
"Chaque réalité est différente" (Tome 21, p. 114, OC, KM), ne tombons pas dans la copie d'aucun modèle!! On a assez donné. Comme dirait Coluche: "un dien vaut mieux que deux tu l'auras".
Qui plus est, en cette veille de fauxculeries, d'hypocrisieries convenues, de bons sentiments dégoulinants d'œcuménisme, "bonne année... et surtout la santé", ces sauvages Quechuas et Aymaras viennent de nationaliser, oui, ils ont osé, NATIONALISER, quatre grandes entreprises privées étrangères du secteur électrique! Comme si l'électricité était un bien commun!!
Les Espagnols, victimes de ce vol "injuste" (s'écrie le patronat bolivien), indemnisés, sont furieux, eux qui ont découvert et civilisé ce Nouveau Monde. Le décret suprême du gouvernement MORALES nationalise ces entreprises de distribution de l'électricité du groupe espagnol Iberdrola. Il prétend établir ainsi son "indépendance énergétique", et baisser les tarifs. Pauvre naïf ! François Hollande lui avait conseillé de les augmenter. Sur "l'Ile du Soleil", Evo a même dénoncé le "capitalisme vert" et les politiques suicidaires des gouvernements occidentaux!! "Indien, go home!", "Non à l'impérialisme indien!"
A Paris , des milliers d'universitaires se sont réunis au "carré des Fédérés" pour dénoncer ces drôles d'Indiens qui rallument étoiles, soleil et lune. Ils ont même décidé que leurs journaux et revues traiteraient désormais davantage du "populisme en Amérique latine". Pour faire couleur locale. De Kaboul à Caracas, de Quito à Bagdad, de Damas à La Paz, le monde se libère.
P.S. : Le "populiste" Evo Morales a déjà exproprié la filiale du groupe espagnol Red Electrica Corporation, et nationalisé le pétrole, les fonderies, les compagnies d'électricité et de télécommunication, les raffineries... et se revendique d'un "socialisme communautaire du Buen Vivir" (la communauté est en Bolivie la base de l'organisation sociale).
Cher Evo, nous te souhaitons pour 2013 "révolution, révolution et révolution!".
Jean Ortiz
17:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
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