09/04/2017
Les poux se marrent. Les poux rient. Mais ce n’est pas rigolo.
Les poux se marrent. Les poux rient. Mais ce n’est pas rigolo.
Ils s’accrochent comme des chiens affamés, quitte à ouvrir la voie à un nouveau fascisme à la française, quitte à enfoncer notre pays dans le lisier de la honte internationale, quitte à entraîner la politique dans les cloaques les plus nauséabonds. Ils exigent même de la justice qu’elle abdique, qu’elle leur cire les pompes. Et pourquoi pas de l’Eglise qu’elle les déifie ou les sanctifie ?
Ils n’ont pas honte. Dans leur monde de puissants, tout est permis vu que l’argent est leur « chevalier puissant » et servant. L’écrivain espagnol (16-17 ièmes siècles), Francisco de Quevedo ennoblissait « sa Majesté Argent ». Et à l’époque, ça puait déjà ; mais les emplois fictifs, les rétro-commissions, les paradis fiscaux, les profits pharamineux, l’évasion fiscale, les délits d’initiés, les commissions, les financements illégaux, le népotisme, n’étaient que balbutiants... Complot médiatique, acharnement chirurgical. Formidable inversion des rôles. Les victimes se sont eux, les riches, pauvres maltraités traités de pourris, alors qu’ils ne font que ce qu’ils savent de père en fils : chourer, s’en mettre plein les fouilles et demander au peuple d’éponger. Lui passer la note, l’esclavager davantage, en tout cynisme. La plèbe est là pour cela.
Ce qu’ils ont fait, se gaver de centaines de milliers d’euros d’argent public, à nos frais, serait légal. Voler une banane dans un supermarché, de surcroît si l’on s’appelle Mouloud : NON. Il y a ceux qui sont vendus et ceux qui sont à vendre. Qui finance la campagne de l’ectoplasmique agent du Medef Monsieur Macreuse, le gendre idéal? Combien de dirigeants et/ou ministres socialistes relèvent de l’impôt sur les grandes fortunes ? Il y a bien longtemps que les uns et les autres, la caste, intouchables, ont évacué tout jugement moral de l’appréciation de la politique. En s’avilissant, ils balafrent le visage de notre pays. Ils s’en foutent. C’est la faute à la matraque...
Jamais dans l’histoire de ce pays un candidat à la présidence n’aura eu autant de casseroles, de fait-tout, de marmites, au séant bien noir. Il y a belle lurette que la politique se moque des citoyens, a rompu tout dialogue avec le peuple, que la violence du monde est telle qu’on la tient pour normale. Ça va péter !
Il avait bien raison, Francisco de Quevedo, pourtant fieffé conservateur, du temps des féodaux : « Monsieur Argent est un puissant s(e)aigneur ». Il peut tout, ennoblir, démoniser, salir, déclasser, effacer, acheter, corrompre non car ils le sont déjà. Ah ! le coquin, le « picaro » (coquin, bribon), le parasite. Le « picaro », c’est comme le négatif de monsieur F. « qui veut des millions » ? Au sens photo du terme... Ya le parasite riche et le moins fortuné mais... Ya le « picaro » de droite et celui de « gôche », moins gôche qu’il n’y paraît.
Comment demain de tels personnages viendront nous demander des sacrifices , de serrer la ceinture? Les poux rient. Ça va péter, je vous le dis ! Et il faudra être là pour qu’il ne s’agisse pas que de violentes et désespérées jacqueries, mais pour donner à ces explosions conscience et contenu de classe. En attendant, flanquons-leur la claque électorale qu’ils méritent.
En écrivant ces lignes, je voudrais dire aux médias : faites votre boulot. Comparez. Allez voir comment vivent, combien gagnent Pierre Laurent, les élus cocos , les députés et responsables communistes. Ils savent combien coûte une chocolatine. Ils ont mis de l’éthique en politique . Alors, NON : pas tous pourris ! Les nôtres et quelques autres, sauvent l’honneur. On peut faire de la politique autrement. Mais chut : silence ! Seuls les poux se vantent.
17:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.