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15/11/2011

La memoria y el voto

 

El trabajo de memoria y el voto del 20 de noviembre

 

 

 

Hace años que estamos enfrascados en un trabajo de "recuperación" de la memoria republicana, sacándola del olvido forzado y de la criminalización en la que los franquistas la habían hundido, para que viva hoy porque necesitamos sus valores.

 

Hace años que nos enfrentamos, en nuestro combate contra la amnesia impuesta, contra el revisionismo, a una derecha ultraconservadora, agresiva y despiadada.

 

Hace años que los que pudieran haber contribuido a que pierda peso la desmemoria-los gobiernos socialistas- se han quedado cortos en todo. La raquítica y tardía Ley de memoria, se parece cada vez mas a una ley de "punto final".

 

Todos los convenios y las leyes internacionales obligan el Estado a abrir las fosas comunes, a identificar los cuerpos, a anular las leyes de "amnistía" cuando se trata de crímenes de lesa humanidad, imprescriptibles...

 

Esa labor se ha dejado en manos de asociaciones valientes, eficaces, pero que no pueden llevar a cabo una tarea que incumbe al Estado. En lo que se refiere a los desaparecidos, a la necesidad de declarar ilegales y anular los "juicios sumarísimos", de convertir el monstruoso Valle de los Caídos en un Museo de los horrores del franquismo... el gobierno Zapatero  no ha cumplido con sus obligaciones, vulnerando así los derechos de miles de familias...

 

Hace años que estamos, en el frente de lucha memorialista ,con militantes comunistas, pero también socialistas, libertarios, cristianos...

 

Hace años que unos y otros sabemos que para ser eficaz del todo, nuestro compromiso tiene que desembocar en la reivindicación de la República para España, una "Tercera", social y federal.

 

A la hora de la verdad, frente a las elecciones del 20 de noviembre, me parece lógico que los militantes de la memoria se determinen, respetando la especificidad de su tarea, a favor de los candidatos que se declaran partidarios de la República.

 

 

 

Jean Ortiz

 

Profesor en la Universidad de Pau

 

Hijo de combatiente republicano y guerrillero

Fundador de la primera Asociación MER (Memoria de la España Republicana) en Francia

11/11/2011

Monarchie, ça sent le pourri!

Monarchie: ça sent le pourri!


C'est bien connu... la monarchie espagnole, la famille royale (qui coûte cher aux Espagnols... l'équivalent de milliers d'emplois) est immaculée... Elle vit modestement et donne une image éthique au-dessus de tout soupçon, aime la voile, le ski, la bonne bouffe, le vin, comme tout un chacun.
Il y a longtemps que l'on savait que don Juan était à la tête d'une fortune solide et avait des relations, selon certains articles de presse et ouvrages, disons "plurielles", pour ne pas tomber sous le coup du procès pour diffamation. Nul n'a  jamais diffamé le roi, même lorsqu'il est venu à  Toulouse et n'a pas eu un seul mot pour les Républicains exilés, pour le combat des guerrilleros... Nul n'a jamais diffamé le roi, même lorsqu'il a sauvé la démocratie lors du "23 F"... après avoir attendu de longues heures pour réagir. Tout comme lorsqu'il a affirmé que de son vivant, on ne toucherait pas à Franco...
Et voilà que Monsieur gendre, Iñaki Urdangarin, est accusé de "malversation présumée". Le duc de Palme est impliqué dans le détournement d'un tiers des fonds publics obtenus, par l'Institut Noos, du gouvernement des Baléares et de la Generalitat valencienne, déjà vermoulue jusqu'à l'os avec l'affaire "Gurtel".
Le duc de Palme entre 2004 et 2006 aurait récupéré, par le biais d'entreprises dans lesquelles il est actionnaire, une partie de ces financements publics. Selon l'enquête, entre 1,5 millions et 2 millions auraient atterri, du haut des palmiers publics, entre les mains de "AIZOON SL", dont le duc de Palme est co-propriétaire avec son épouse Christine de Bourbon. Toujours selon l'enquête, le palmipède et quelques amis avaient organisé un réseau pour "s'emparer des fonds" que recevait Noos (une sorte d'ONG.) La monarchie bétonne: aucune réaction de la part de sa Majesté par la grâce du Caudillo.
Il y a longtemps qu'en ce qui nous concerne, nous avons attribué à la monarchie la palme de l'illégitimité, de l'usurpation et de la double morale. Si maintenant, il faut y ajouter la corruption, c'est la goutte qui fait déborder le verre de bourbon.


Jean Ortiz

08/11/2011

Doit-on, peut-on parler de "guerre civile"?

Les historiens devraient-ils bannir de leur langage le terme de "guerre civile", à propos du conflit espagnol (1936-1939)? Pourquoi prononcer des injonctions de l'extérieur? Ne vaudrait-il pas mieux laisser les historiens, même s'ils n'ont pas le monopole de l'histoire, réfléchir, c'est leur travail, sur l'élaboration, l'actualisation, des concepts historiques? Le débat est toujours préférable à l'anathème.

Nombre d'historiens, parmi les plus progressistes et les plus reconnus, Tuñon de Lara, Pierre Vilar, Paul Preston, Angel Viñas, Josep Sanchez Cervello, etc., utilisent le terme de "guerre civile". Ils ont pourtant peu suspects de révisionnisme.

Si le travail de l'historien et celui des associations mémorielles sont complémentaires et peuvent s'enrichir mutuellement, reconnaissons à chacun sa spécificité.

En ce qui me concerne, je préfère utiliser le terme de "Guerre d'Espagne". Cependant, dans les régions où le coup d'Etat échoua face à la détermination des populations républicaines, durant les premières semaines, on peut parler de "guerre civile". Le "golpe" initial ne concerna au départ qu'un secteur de l'armée, une partie importante des officiers de grades intermédiaires.

Ce fut l'intervention massive d'Hitler et de Mussolini qui transforma le conflit en affrontement fascisme /vs/ antifascisme. Cette ingérence fut déterminante, et donna à la guerre une dimension internationale. Donc, en défendant Teruel, c'est aussi Paris que les Républicains défendaient, même si la majorité des "non-interventionnistes", les élites économiques et politiques, feignaient de ne pas en avoir conscience. Elles préféraient en réalité Franco, Hitler et Mussolini à la "révolution".

L'affrontement prit également, en Espagne comme ailleurs, un caractère de classe: les factieux voulaient anéantir le prolétariat, les ouvriers agricoles, les syndicats... pour empêcher tout retour en arrière. Les déclarations de Franco, Mola, Queipo de Llano... en attestent.

 Ce que l'on appelle "guerre d'Espagne" recouvre par conséquent des aspects multiples, que l'on ne peut nier ni minimiser, même si le plus important nous paraît être l'intervention extérieure de l'Allemagne nazie et de l'Italie fasciste, alors que les "démocraties occidentales" se drapaient dans une neutralité de façade, dans une "non-intervention" finalement très interventionniste.

 

Jean Ortiz.