21/02/2012
Au secours de Valencia
Faudra-t-il aller au secours de Valencia comme hier de Madrid?
Valencia devient une zone de non droit.
Les élus-ripoux du PP, blanchis dans l'affaire Gurtel exultent ( ils ont fait la peau à Garzon) , ils se vengent, font régner la revanche, la chasse à l'opposant, l'ordre moral...l'Eglise parade... La "croisade" est-elle de retour?
Hier, la police a chargé avec une brutalité inouïe des étudiants et des profs qui, par milliers, manifestaient contre les coupes budgétaires...Et le mouvement ne fait que commencer.
Bilan: des dizaines d'arrestations, de sévices, des crânes ouverts , des nez et membres cassés...Le sang a coulé dans les rues de Valencia.
Les amis écrivains et militants communistes joints cette nuit, m'ont tous dit: "la démocratie commence à être en danger. Ils sont de retour".
Jean Ortiz (20 02 2012)
20:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2012
Chanson de soutien à Garzon
P.S. Je trouve suspect le peu d'empressement de quelques militants à défendre le juge Garzon, au motif qu'il aurait réprimé le "peuple basque". Cette position est irresponsable, et fait le jeu des néo-franquistes. Elle est de surcroît lâche. Que ces camarades aient au moins le courage d'assumer publiquement leur sympathie pour l'ETA.
Jean Ortiz
21:22 | Lien permanent | Commentaires (1)
Syndicats espagnols menacés
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Le gouvernement espagnol a lancé une offensive frontale contre les
syndicats, sans précédent depuis le franquisme. Aujourd'hui dimanche,
CCOO et UGT appellent à "tomar las calles" (occuper les rues) contre la
nouvelle loi qui explose le code du travail et instaure le bon vouloir
total du patronat (la CEOE). On revient quasiment à l'avant 1931.
L'avènement de la République, en avril 1931, entraîna la conquête de
protections et droits nouveaux par et pour les travailleurs. C'est pour
les défendre, entre autres, que les prolétaires des villes et campagnes
combattirent héroïquement pendant trois ans contre les troupes fascistes.
La vice-présidente du gouvernement Rajoy vient d'envisager
froidement de limiter le droit de grève, répondant à la demande du
Medef local (la CEOE). L'offensive va jusqu'à exiger la "transparence
financière" aux syndicats, la publication des salaires de leurs dirigeants...
alors que le parti gouvernemental transpire la corruption et vient d'être
le protagoniste du plus grand scandale politico-financier de l'histoire de
l'Espagne: l'affaire Gürtel. ça sent très mauvais en Espagne aussi.
"A la calle! que ya es hora de pasearnos a cuerpo, y mostrar que
pues vivimos , anunciamos algo nuevo".
Poème de Gabriel Celaya chanté par Paco Ibañez.
A réécouter absolument.
Jean Ortiz
09:39 | Lien permanent | Commentaires (0)