02/02/2012
Poème pour mon frère Henri
Poema a mi hermano Enrique
Entré en tu "Esclerosis Lateral Amiotrófica",
sabias palabras, más cuerdas y menos dolientes
para decir: "enfermedad de Charcot".
Charcot, un nombre como una burla
un misterio
una película muda
un mundo gélido
¿Quién fue aquel poeta,
aquel explorador
que dio su nombre a esa caída sin fin?
Entré, pero sin entrar:
ya no había espacio
para tan rara función
Día tras día se fueron despidiendo los miembros, los músculos,
las entrañas, los pulmones
Respirar: en cada aliento, una hazaña
Hermano, medio limón,
crucificado,
momificado,
motorizado,
eternamente inmóvil,
Hermano encerrado en tu cuerpo ya invertebrado,
espíritu libre en su cautiverio,
quise compartir hasta el final
tu soledad con compañía,
tu insoportable lucidez
de chilotito tierno,
de milpa entrañable
Hermanos bromeando juntos
para olvidar el imposible olvido
esperando el final de la función,
dándole la bienvenida a cada mañana ganada,
a cada noche congelada
Contigo, se me va la última raíz,
el último recuerdo:
el padre, nuestra infancia fría,
nuestra juventud comunista,
nuestras travesuras en los montes,
el trinar de los pájaros,
nuestros sueños desmedidos y sencillos.
Moriremos juntos
al alimón,
para seguir respirando,
guiñándole al payaso
Le clown va mourir
Claro que si Alfons: entre el dolor y la nada,
me quedo con el dolor.
Jean Ortiz, 1/02/2012
11:22 | Lien permanent | Commentaires (3)
La mujer española
Ouf !! Nous voilà revenus aux vraies valeurs. La femme espagnole, chantaient les troubadours franquistes, est mère "de verdad", "sacrificada", "sufrida", "santa", "en su hogar"... o puta. Le gouvernement néo-franquiste de Rajoy va revenir sur la "liberticide" loi de 2010 sur l'avortement, applaudi par l'Eglise catholique, les évêques et archevêques, qui ont fait voeu d'abstinence sexuelle, ne s'en portent pas plus mal, sauf que... La nature humaine a des élans que Dieu pardonne.
Gracias a Dios précisément, et à Rajoy, et au bilan calamiteux du PSOE, la Sainte croisade est de retour. Une bonne régression vers cet "ordre moral" qu'aime "la vraie droite", dans tous les pays. Les droits des femmes? Regardez la Pologne, l'Arabie Saoudite, des femmes heureuses. Les salaires féminins et le harcèlement au travail en Sarkolandia? De la propagande marxiste... Burka, Burko, violences, précarité, discriminations, humiliations... résignez-vous mes soeurs, a déclaré (c'est l'esprit) lundi le saint évêque de Saint-Sébastien. Celui-là a la nostalgie du "caudillo" qui lui colle aux basques.
On ne peut avoir à la fois le TGV et l'IVG. Par temps de crise, l'essentiel est ailleurs. D'ailleurs les femmes ont toute la place qu'elles méritent et réussissent même à égaler les hommes... Mmes Lagarde, Parisot, Merkel, MAM, Pécresse, Esperanza Aguirre... portent haut le drapeau de la libération de la femme du peuple.
Jean Ortiz
11:20 | Lien permanent | Commentaires (0)