30/03/2012
Grève historique
GREVE générale HISTORIQUE EN ESPAGNE
Plus de 11 millions de grévistes
77% des salariés
3 millions de manifestants dans les rues (900 000 à Madrid)
"Chaud, chaud, chaud, le printemps sera chaud!!)
Jean Ortiz
09:18 | Lien permanent | Commentaires (1)
Grève historique?
ESPAGNE : Un grand 29 M ?
Cette grève générale du 29 mars est tout à fait particulière...Elle est en effet partie d'en bas, d'une exigence des "bases syndicales", mécontentes de la mollesse des positionnements des deux grands syndicats UGT et CCOO, d'abord face au gouvernement socialiste de Zapatero, puis lors des premières rencontres avec Rajoy.
Les "bases" considèrent que les "populares" "estan acabando con todo"(ils cassent tout)...Après la retraite portée à 67 ans par les socialistes, la droite victorieuse atomise le droit du travail déjà mis à mal par le PSOE, précarise, privatise, permet de licencier à la guise des patrons, liquide ce qui restait "d'Etat social", renforce les coupes budgétaires, les amputations de salaires...les fameux "recortes" hier "de gauche" , aujourd'hui de droite, tout autant douloureux.
La gueule de bois post-électorale n'aura duré que quelques semaines. La marée noire conservatrice commence à refluer...La coalition de gauche Izquierda Unida progresse électoralement...
Demain sera peut être le début d'un "printemps espagnol" si les "vents du peuple" (Miguel Hernandez) soufflent fort. Le poète du peuple, le milicien, le berger, l'immense Miguel, l'auteur de l'un des plus beaux poèmes jamais écrits ( "Nana de las cebollas") mourut un 28 mars, en 1942, dans un sordide cachot franquiste, à 31 ans.
Les néo-franquistes du parti populaire s'acharnent contre sa mémoire, contre la Fondation Miguel Hernandez, et ont rompu le legs qui unissait le poète rouge et la ville de Elche qu'ils gouvernent haineusement. En vain. Miguel Hernandez reste l'une des plus belles étoiles du firmament espagnol. Espagne, "levantate brava", "soulève-toi avec courage"..."ne sois plus esclave"...Miguel. "Miguel en el 29M"
Jean Ortiz
09:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Flamenco anticapitaliste
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