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04/03/2012

Programme du 20e Festival latino-américain CulturAmérica (Pau)

Il est enfin en ligne

15 jours 15 villes

du 16 au 31 mars

 

www.culturamerica.fr

Libertad con "nubosidad variable"

Libertad con "nubosidad variable"

 

 

 

 

 

El presidente hereditario ecuatoriano Rafael Correa , autor contra sí-mismo hace unos meses de un autogolpe de Estado, compinche del dictador Chávez, acaba de cerrar el último periódico libre y alternativo en su República bananera.

Correa, tras tomar el poder por la fuerza, apretó el cinturón a su pueblo y amordazó todos los medios de izquierda, que eran mayoría y constituían un verdadero latifundio informativo.

Cien escritores de prestigio, algunos incluso de izquierda,  y amigos míos, acaban de firmar un llamamiento a favor de la libertad de expresión y en defensa del diario exótico "Público". Comparto el valor de esos combatientes de la pluralidad. Creado hace cuatro años y en progresión permanente, "Público" superaba los 80 000 ejemplares. Republicano, alternativo, indignado, progre, solidario, abierto al pensamiento critico, "Público" acaba de desaparecer, víctima del totalitarismo del presidente Correa y del mercado.
Los amigos escritores están preparando otros manifiestos para defender la libertad de expresión en Francia (90% de los medios en mano de empresas multinacionales), en Rusia, en Arabia Saudí, en Colombia, en México, en Venezuela donde Chávez controla y posee el 95% del panel mediático, en los países del Este recién liberados del totalitarismo ... Pueden contar con mi firma solidaria, en empatía con esos herederos del espíritu internacionalista de los Brigadistas Internacionales.
Cuando cierra un periódico de propaganda como "Publico", se liberan miles de cerebros enajenados y triunfa la imprescindible libertad del mercado.
Tenía razón Cervantes: la libertad, el honor y las ganancias no hacen buenas migas. Defendamos la libertad de los cancerberos del pensamiento liberal.

Para concluir de manera más seria: hay periódicos que llevan en sí el decoro del mundo. Ese era "Público". Tenía el más alto mérito: desagradarles a los poderosos. Dónde estaban entonces los paladines de la libertad de prensa? Por qué tener criterios distintos según si el país es una ilegítima monarquía "democrática" que se carga a jueces indomables, o una flamante "revolución ciudadana", en construcción con sus inevitables tanteos, y enfrentada a una oligarquía que se aferra violentamente a sus privilegios?

 

 

Jean Ortiz, profesor en la Universidad de Pau, Francia.

La Journée de la Blonde d'Aquitaine

Le premier mars, c'était la journée de la "Blonde d'Aquitaine", notre vache béarno-basquaise pimpante, au salon de l'Agriculture.
Le président-candidat en a profité pour se rendre à Bayonne, et  tenter d'y fanfaronner, au coeur du coeur: le rebelle quartier du vieux centre historique: le "Petit Bayonne", haut lieu de mille colères. Le petit Nicolas de Neuilly au "Petit Bayonne", suprême provocation !
 Le Pays basque , comme de bien entendu, lui a collé aux basques durant des heures...De quoi décoiffer notre toujours bien fringuée Michèle Alliot-Marie, toute marrie d'avoir entraîné l'ami du philosophe Bigard dans ce traquenard à la marocaine ou à la tunisienne. Elle aurait préféré un voyage plus aérien, comme elle en avait jadis l'habitude...Serge Blanco était noir de colère. Le maire de Bayonne se voyait déjà décorné, privé de feria.
On les dit "nationalistes" les jeunes Basques; le cliché sert beaucoup. Ils sont nombreux à être antisarkozystes et souvent anticapitalistes. Ils veulent vivre, travailler, parler  leur langue, décider, au "pays".

  En ce premier mars déjà printanier, jeunes, syndicalistes, salariés... ont irrespectueusement conspué, bousculé, maculé d'oeufs pourris, le président du "casse-toi..", un homme si cultivé, amant de la Princesse de Clèves, qui ne s'attendait pas à une telle ingratitude. Il avait l'intention, entre autres, d'expliquer à l'UMP locale, comment mettre la main sur l'Université de Pau...
Mais Il a tellement abaissé la France , menti, spolié "los de abajo", qu'il n'a même pas eu le temps de briffer Max Brisson et MAM...Sauve-qui-peut!  Dans ce contexte peu clément, l'on pardonnera tout à ces jeunes qui ont lancé des oeufs, alors que des millions d'hommes meurent de faim.
L'UMP accuse le PS d'avoir fomenté l'embuscade. Une poignée d'encartés qui vantaient le hollande, au pays de l'Ossau-Iraty .C'est de bonne guerre politicienne. Elle ferait mieux de pointer la colère populaire contre celui qui n'a cessé de prendre aux pauvres pour donner aux riches, et qui aujourd'hui enfourche la jument de porte-parole du "peuple". On a entendu des "casse-toi pauvre...", des "au-revoir Berlusconi" (ça, c'est injuste: l'on peut reprocher beaucoup de choses au président- mari de Carla, mais il n'a jamais été entouré de "velinas").
 Quelle ingratitude ce peuple !!!! Si tu n'es pas content du peuple, tu n'as qu'à en changer, disait le dramaturge communiste allemand BRECHT. Et si partout   l'ami des Roms "voleurs", des exclus qui ruinent la Sécu, des planqués du RMI, des chômeurs fainéants, des "civilisations inférieures" , des Africains qui n'ont pas d'histoire, des fonctionnaires paresseux, des ouvriers cossards... recevait un accueil à la sauce basque et au piment d'Espelette?
Jean Ortiz