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17/09/2013

Juan Carlos grand commis du capitalisme

 

Juan Carlos grand commis du capitalisme

 Corinna mon amour, reviens, reviens, et surtout tais-toi

Corinna, ne me quitte pas comme çà, et arrête de parler, de parler devant tout le monde. Tu vas décoiffer ma tête couronnée, salir l'immaculée monarchie, et révéler que j'ai le sens des affaires...

C'est la triste fin d'une idylle royale. La princesse allemande Corinna zu Sayn-Wittgenstein n'est plus, selon ses confessions à la revue people "Vanity Fair", "très proche" du roi Juan Carlos. Traduisez en langue du sud: ils ne couchent plus ensemble, peuchère. Depuis, la dame qui fut hébergée dans un pavillon princier aux frais des contribuables espagnols, qui trempa dans des "affaires", n'arrête pas de révéler quelques intimités royales... Et même des bombes politiques.

Elle balance l'éconductrice ou l'éconduite. Lisez-bien cette perle: dans les dernières décennies, les intérêts des entreprises espagnoles en Amérique latine et au Moyen -Orient ont toujours bénéficié de la "médiation" du roi qui se charge, selon elle, "de téléphoner pour décrocher les contrats les plus juteux". Et dire qu'il était au dessus de la mêlée, le monarque!

Un jour, Corinna a même croisé accidentellement "la reine Sofia". Pauvre sous-reine Corinna. Imaginez l'embarras. Quelle poisse!

L'ex-amante confie encore que depuis décembre dernier elle n'est pas revenue en Espagne, mais que son Juan Carlitos l'appelle une fois par semaine : "nous sommes restés bons amis (...) notre amitié n'est pas terminée". Elle ajoute, la perverse, l'ingrate: "Le roi est maintenant un homme âgé qui doit faire face à des problèmes de santé, et donc il a besoin du maximum d'aide". C'est pour cela qu'elle l'a sans doute plaqué.

Jean Ortiz

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