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07/10/2013

L'ouvrier-président du Venezuela, Nicolas Maduro, en première ligne

 

L'ouvrier-président du Venezuela, Nicolas Maduro, en première ligne

 

Il y sept mois Hugo Chavez mourait. Son charisme, sa vision politique, son leadership pédagogique, sa proximité avec le peuple des "barrios", l'affection populaire dont il jouissait, son "quotient personnel" dirait-on ici, le rendaient pour beaucoup "irremplaçable".
Depuis sept mois l'opposition (droite, extrême droite et ex social démocratie) spécule sur un prétendu "affaiblissement du pouvoir", sur l'incompétence de "l'ouvrier" Nicolas Maduro, sur le reflux du chavisme qui ne tenait, selon elle, qu'à la personnalité de Hugo Chavez, etc. Donc, en poussant un peu, la déstabilisation est à portée de main...avec quelques sabotages, la "guerre économique" menée par le Medef du cru: Fedecamaras, les pénuries organisées, quelques grèves du type Chili de l'Unité populaire...

 

Les calculs anti-démocratiques de cette opposition putschiste dans l'âme, buttent une nouvelle fois sur la réalité: un peuple et surtout les plus pauvres, attachés au chavisme, à ses acquis sociaux, des institutions qui tiennent, fonctionnent, un président qui, à sa façon, gouverne collectivement, multiplie ses "gouvernements de rue", va sur le terrain dans chaque Etat, et  gagne en autorité chaque jour davantage . Il surprend par la dimension qu'il est en train de prendre, tout en se définissant comme "fils de Chavez". Le pays prépare les élections municipales du 8 décembre. Malgré quelques couacs locaux, l'unité (dans la diversité) du PSUV et du "pôle patriotique", reste globalement ce qu'elle était du temps de Chavez: un chantier en construction, fragile, mais qui se consolide.
Le camarade ouvrier-président a pris le taureau de la corruption et de l'insécurité par les cornes. Les discours ont cédé la place à  des mesures concrètes (chasse à la corruption et aux corrompus, à commencer, dit Maduro, par quelques uns qui portent la "camiseta" rouge du chavisme, "nettoyage" des différents rouages du pouvoir, unification progressive des multiples corps de police, création d'emplois de policiers "bolivariens", formés, compétents,  implication citoyenne du "pouvoir populaire": des conseils communaux, des communes socialistes...

 

Ce mardi, le président  demandera au parlement de lui octroyer des "pouvoirs spéciaux" pour lutter contre la corruption et la "guerre économique" des patrons et de l'opposition. Mais tout cela dans un étonnant silence radio progressiste en "occident". Que se passe-t-il? Ou sont nombre d'amis d'hier du Venezuela? Sont-ils orphelins de Chavez? La révolution tenait-elle au seul rôle de Chavez? Considèrent-ils que "c'est perdu"?

Je suis inquiet...
Et c'est pourtant aujourd'hui que cette révolution "est dans le plus dur", qu'elle se renouvelle tout en restant fidèle à l'héritage de Chavez, qu'elle garde le cap vers "le socialisme", qu'elle fait face à une campagne de déstabilisation "à la chilienne", à un "golpe" "en douceur", "rampant"... Notre solidarité doit redoubler. L'enjeu vénézuélien est mondial.


Jean Ortiz

Commentaires

"Instaurer une nouvelle éthique politique": Nicolas Maduro ( voir video).
On aimerait entendre ce type de discours dans notre pays.
Solidarité envers "L'Ouvrier-Président"!

http://www.vtv.gob.ve/articulos/2013/10/08/presidente-maduro-vamos-a-liberar-la-fuerza-de-la-contraloria-social-de-un-pueblo-que-quiere-vivir-una-nueva-etica-7006.html

Écrit par : Vamus | 10/10/2013

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