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28/04/2012

Le cancer de Chavez

Le cancer de Chavez


Chavez suit à La Havane sa cinquième série de radiothérapies, et les photos et déclarations le montrent guilleret, optimiste et combatif. Les élections présidentielles du 7 octobre 2012 au Venezuela constituent un enjeu latino-américain et international;le mesure-t-on assez? Les Etats-Unis: oui !!
La droite, unie sous la houlette de Washington, spécule sur la maladie de Chavez... sans oser le dire explicitement, elle le dit quand même: pourvu que la cancer progresse... En guise de programme, c'est plutôt morbide... et pourrait entraîner un bide!!
Tous les sondages donnent Chavez victorieux si la santé lui permet d'aller jusqu'au bout. Les jeunes voteraient pour lui à 55%... On comprend que la droite ne supporte pas ce cancer que l'on nomme "révolution bolivarienne" et qui met la rente pétrolière au service du peuple, qui alphabétise, soigne gratuitement, réduit la misère... Et si les métastases devenaient"socialistes du 21ème siècle"? Il y a cancer et cancer...

Despedida à l'université de Pau

A Bernard Lubat, avec un zeste de citron vert pour mojito gasconcubain

"Les mots ont besoin de sons, de musicalité, de souffle, de chair, pour brûler de sens. Il reste alors au creux de l'oreille une petite musique subversive..."
Les sons ont besoin de maux, de chaires peu chères, de collectivisations individuelles, de sens seulement sitif, de communion sans encens, de brasiers de l'âme, pour brûler de sang, au centuple, comme tu l'as fait ce soir là dans le grand amphithéâtre (comble) de ma Faculté des Lettres et des songes, à peau, à frissons, à orgasmes noirs de jouissance... Il reste depuis, dans l'âme, une grande envie surmultipliée de révolution"( J.O. ) Tu as été des miens, des rouges, des guérilleros, de ces "ya no hay locos", des nôtres, des toi c'est moi... Hasta la despedida siempre!!
Bernard... avec Eric Fraj, Comunero, Manuel Rodriguez, l'internationalisme sans rivages, celui qui ravage le désordre établi... Chanter l'Internationale pour se "jubiler", réveiller pour un soir à l'Université la pensée critique, le communisme du temps des cerises, vomir "l'excellence et ses primes", les mandarines et les valets du système à cloner, à mouler, débusquer les intellos travestis toujours prêts à changer de maître... vomir pour un soir la mentalité de troupeau, le con qui n'en sue même pas, ouvrir la fac aux prolétaires, aux poètes, aux musicos, aux damnés des sons et des mots, lever le poing des colères d'hier et de demain, les deux poings, les deux mains, faire la nique aux socionéolibéraux farcis de culture mais incultes... Et las anars, les jeunes "gauchistes" s'emparant de la tribune, le "dehors les cocos de l'Université!!", "qu'il s'en aille!!". La reblochonade (mélenchonade) à minuit sur la pelouse obscure des AG... Le pinard des communards... Nos chants de la Guerre d'Espagne... Carmen et Virgilio étaient là... NO PACHARAN ! La tortilla qui commence à se renverser, la prière à Chavez... Je n'aurais jamais rêvé d'une telle "despedida" à l'univers cité et décrit précédemment!!  J'oubliais: il y avait un curé des favelas, l'avocat des pauvres, ce fou de Pétetin, saint Germain le Don Quichotte d'Emmaus Pau-Lescar, une sénatrice belle et socialiste, mon maire Jean-Yves, "socialista de verdad" (social traître va !!), Michel, l'adjoint coco, frère de tant de luttes, des syndicalistes de toutes chapelles, un ex secrétaire général du SNESup, des NPéistes, des collègues vraiment Kollègues, qui ont dû supporter et soutenir malgré malgré, tant d'occupations, de blocages, des grèves sans grève, qui m'ont défendu lorsque je me suis pointé un jour en robe de chambre à une "rentrée solennelle" qui pataugeait dans les toges et la pénurie, un grotesque carnaval mandarinal... Il y avait des militants, quel joli nom, des militants, des militants...


P.S.: Devinez qui il manquait... Un dirigeant (malheureusement "des miens") trop occupé à faire carrière...

17/04/2012

L'Eglise espagnole et les homosexuels

Les homosexuels vont en enfer...L'Eglise espagnole n'en finit pas de mériter du franquisme... Un mon saigneur évêque de Alcala, du nom de Antoni Reig Pla, vient de proclamer en chair, le vendredi sein: "ceux qui obéissant à diverses idéologies, finissent par ne pas orienter convenablement ce qu'est la sexualité humaine; enfants déjà, ils sont attirés par des partenaires du même sexe et parfois même, pour le tester, ils se corrompent et se prostituent". A main Monsieur l'évêque... et avec des rhumatismes au poignet? Il ne faudrait pas prendre les enfants de choeur pour... Je ne me souviens plus de la suite mais je me rappelle de récentes affaires...

Du temps du franquisme, l'homosexualité était considérée comme une maladie... Sous les sous tannent, les restes du caudillo n'ont pas besoin de petites pilules bleues pour s'érecter...