Espagne: Dieu est mort?

Dieu est mort

Deuil national en Espagne

Le porte-parole divin de la Conférence épiscopale espagnole a excommunié le boson de Higgs. L'Eglise espagnole , qui historiquement a toujours défendu les noms à particule, s'insurge contre cette "pseudo-particule anti-cléricale", hâtée de tuer Dieu,  qui prétend expliquer scientifique ment la formation du monde, et justifier ainsi "le marxisme disgrégateur".
Une nouvelle fois , sous couvert d'un boson étranger, précise Monseigneur Quisicion, et d'anglo-saxons anglicans comme ce Monsieur Peter Higgs, de "juifs apatrides" comme M. Einstein, "l'anti-Espagne menace l'unité du royaume , "un et grand, fils préféré de l'Eglise et bastion de Dieu" . L'Eglise espagnole rappelle qu'en réalité c'est Dieu qui a créé toutes les particules et qu' aucune particule ne saurait ni lui désobéir ni l'invalider. "Une  fois encore, poursuit le communiqué, comme en 1931, en 1936,"le particularisme laïciste franc-maçon et judéobolchevique" tente de tromper le peuple de Dieu". Le boss de la Conférence épiscopale appelle à un nouvelle "croisade divine" et à béatifier l'équipe nationale de futebol, fierté de l'Eglise, "victorieuse par la grâce de dieu". Elle exhorte les scientifiques à respecter le roi, digne héritier du caudillo, qui ne saurait être roi par "la grâce du boson", à ne pas se mêler de foi , et les physiciens à ne pas se saint diquer, à respecter l'amour. Si le boson devait exister, concède Monseigneur Quisicion, il ne justifierait nullement l'emploi du préservatif.
 "Baisons sans boson" s'est exclamé l'archevêque, tout à son émoi. C'est la première fois depuis les Rois catholiques qu'un prélat utilise le verbe "baiser", et de surcroît à des fins religieuses."Toute une révolution", souligne le quotidien"El Pais".
Jean Ortiz

Paroles de réfugié espagnol

A un hombre de unos 73 años le está entrevistando un periodista en un jardín. El hombre entrevistado se expresa del siguiente modo:
-Soy hijo de exiliados.
-Hasta los 27 años y poco antes de la transición no pude volver a España por culpa de Franco.
-A mi padre, pobrecito, no sabíamos ni dónde enterrarlo.
-Mi madre, estuvo muchos años en silla de ruedas.
-Ahora tengo 73 años.
-Hace meses me quitaron el 30 % de un pulmón.
-Mi mujer, es inmigrante.
-Tengo tres hijos con ella.
-De los tres, sólo trabaja una, la del medio,... pero no cobra nada.
-Todos, incluidos los nietos, viven de mi asignación.
-La mayor, se acaba de divorciar.
-Mi yerno, se daba a las drogas y al alcohol y la ha dejado con dos niños.
-El pequeño de mis hijos, aún no se ha ido de casa y, además, se ha casado con una divorciada y la ha traído a vivir con nosotros.
-Esa señora antes trabajaba, tenía muy buen puesto, pero, desde que vino a mi casa ya no hace nada.
-Ahora tienen dos niñas que también viven bajo nuestro techo, para colmo, este año, con lo de la crisis, casi no nos hemos podido ir de vacaciones y, si me apuras, ni he podido celebrar que España ha ganado el  Mundial.
-Para colmo, el marido de la mediana, anda en líos con la justicia.
-Al enterarme me desmayé y casi pierdo un ojo al darme con una puerta...
  
El periodista, pone cara de asombro y comenta:
  

  

Majestad, no creo que su situación sea tan mala.

BANKIA: qui va banquer?

L'affaire Bankia n'en finit pas de secouer l'Espagne. Un juge, F Abreu, de la Audiencia Nacional (il doit vouloir imiter Garzon !!) a exigé des 7  succursales de Bankia des informations sur les drôles de "crédits" dont auraient bénéficié certains partis, élus et dirigeants politiques, ainsi que des membres du Conseil d'administration de Bankia, des cadres, etc... Il s'intéresse également à la scandaleuse affaire des indemnisations exorbitantes pour ex cadres et dirigeants de la banque, ainsi que celle des pré-retraites en or.
Qui parle de "trou"?  Qui sont les responsables? qui paye la note?
"eso no es crisis, es capitalismo !!"

Jean Ortiz