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19/07/2012

Du Venezuela bolivarien

Extrait blog de l´Huma

Il pleut sur Caracas

La saison des pluies a ceci de prévisible que lorsque  ´l'aguacero´ ne te surprend pas, tu pestes quand même. L´Airbus Madrid Caracas est déja un condensé du fort clivage politique et social que vit le Venezuela. Les chanteurs de la chorale de l´entreprise publique du pétrole, PDVSA, arbore des vestes phosphorescentes aux couleurs du Venezuela, la même dont se drape le président Chavez. Je les aborde: ´un francais chaviste´; ils me repondent en chantant ´Uh, ah, Chavez no se va! ´. Dans la longue file d´attente de gens plutôt bien mis, on se tait. L´airbus, comme l´aéroport, sont pleins à craquer. Manifestement, les Venezueliens sont en cage, à  l´interieur de leurs frontières! A l´aéroport Simon Bolivar, des longues queues face aux homéopathiques guichets de l´immigration préfigurent le socialisme. J´ai appris à Cuba que la queue est une institution inhérente au socialisme! Elle est juste, fraternelle, vigoureuse, égalitaire. Chacun sait quelle est sa place, même quand la queue releve de l´attroupement.

Aéroport Simon Bolivar de Caracas: des fresques chavistes ´Continuons ensemble´, ´Indépendence, pour toujours´ annoncent la couleur: le rouge, et rendent plus agréable l´attente du tampon. ´La patience est une vertu révolutionnaire´. L´impatient que je suis enrage: dehors, Miriam négocie avec ces brigands de chauffeurs de taxis. Au guichet, un même tampon pour tous, Venezueliens comme étrangers. On en arrive à regretter le flicage tant attendu lorsqu´on arrive du monde libre. Le camarade douanier salue les communistes ´amis´.
Caracas est un amphitheatre chaotique où les  pauvres ont pris de la hauteur. Ils se perchent à flanc de montagne, sur les endroits les plus innaccessibles, entassent sur quelques mètres carrés des baraques acrobatiques, près des coulées de boue, sur quelques rochers instables. Cet univers de bois et de tôles, anarchique, coloré, ´les ranchitos´, menacent la tranquillité de ceux qui vivent plutôt bien en bas. Le jour oú ils descendront... Et ils sont en train de le faire: La Révolution les a rendus visibles. Ils descendent en avalanche rouge à chaque manisfestation, prêts à donner leurs vies, comme ils le firent lors du coup d´Etat d´avril 2002. Ils marchèrent sur le Palais présidentiel pour affronter les putchistes qui tirèrent sur la foule des gueux. Le sang  versé se retourna contre les factieux qui nommèrent président éphémère le patron des patrons, Pedro Carmona, tout un symbole de reconquête de la liberté!

Jean Ortiz

16/07/2012

Le tube de l'été en Espagne: qu'ils aillent se faire foutre

http://youtu.be/BXyxhdFwLmY

Ouf!

Nous aurions été "excessifs", provocateurs", "outranciers" (et cela nous plaît bien) lorsque nous ironisions sur l’austérité de droite et l'austérité de gauche à la vaseline...

Et voilà que "L'Humanité" titre aujourd’hui en page cinq: "François Hollande déguise l'austérité en 'effort juste'..."

Désormais nous sommes devenus "politiquement corrects".

Jean Ortiz