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05/09/2012

espoir de paix en Colombie

Un espoir de paix en Colombie.

Après un an de négociations secrètes à La Havane, le gouvernement colombien du président Santos et les FARC se sont mis d'accord sur un "Accord général pour la fin du conflit". Une feuille de route.

Qui en parle dans nos médias-mensonges? Et si les FARC n'étaient qu'un petit groupe de narcos, pourquoi un gouvernement négocierait-il avec elles?

 

Cet accord ne comporte pas l'arrêt des hostilités ni de territoire démilitarisé.

 

La feuille de route témoigne cependant d'une bonne volonté réciproque. Cuba et la Norvège parrainent le processus.

L'ex président d'extrême droite URIBE, qui conspire contre Chavez, a qualifié l'accord de "gifle à la démocratie". Gifle pour qui?

04/09/2012

Espagne: l'horreur universitaire

  Hier, c'était la cérémonie officielle "d'ouverture de l'année universitaire 212-2013 à Madrid.
Une sort de "rentrée solennelle" fort peu solennelle parce que fortement perturbée par plusieurs dizaines d'enseignants et d'étudiants. La présidente de la Communauté autonome de Madrid, la très fachote Esperanza Aguirre, a fait faux bond.

Des amputations de budget colossales (souvent 30%), des renvois massifs de précaires, ont placé les universités espagnoles dans un situation catastrophique, induisant un important recul des inscriptions des fils de familles populaires, l'augmentation des droits d'inscription, la ruine de la recherche...

Selon les syndicats CCOO et UGT, il ne s'agit plus de "recortes" (amputations) mais d'un "changement de modèle social".
Asphyxiées depuis 2007 , les 52 universités publiques sont en voie de privatisation rampante. Les entreprises s'installent ouvertement à l'université, dictent les programmes de certaines formations,etc.
Et le gouvernement  peaufine le coup de grâce: l'embauche des enseignants va dépendre de critères fixés par chaque "Communauté autonome" (gouvernements régionaux) selon le décret du 20 avril 2012.
Le prix de certains masters, notamment à Madrid, Barcelone et en Andalousie, devient prohibitif. Un "crédit" (120 sont nécessaires) peut coûter 193,7 euros. A l'Université Carlos 3 de Madrid, certains masters (aménagement, économie), coûtent 23 000 euros. Celui de "banques et finances" de l'université de Alcala, 9000 euros l'année.
A l'Université Pompeu Fabra, certains  masters ("politiques publiques et sociales") demandent 116,17 euros par crédit ECTS.
La colère monte. A suivre...

P.S: comme nul ne connaît la situation des universités, je suggère à nos camarades espagnols de nouvelles "assises" qui peuvent permettre de noyer le poisson et de gagner du temps.

01/09/2012

Valls partout, sur tous les fronts

Valls partout, sur tous les fronts

Le ministre qui remplace Guaino, sans complexes ni valse-hésitation, je crois à la police, est invité en Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Slovaquie, Croatie, République Chèque, Andalousie, Macédoine, Grenoble, pour des stages d'information et de formation à la chasse aux Gitans.
En Espagne, en ce premier septembre, des centaines de Gitans sont au soleil Puerta del Sol. Ils dénoncent outre l'ingratitude du soleil, les discriminations dont ils seraient l'objet en Espagne. Fainéants! Menteurs! Si vous étiez vraiment malheureux, vous ne passeriez pas votre temps à chanter et jouer de la guitare, pendant que les non-Gitans travaillent pour vous. Assez d'assistés et de minimas sociaux qui ruinent  un pays. Si tout le monde travaillait dur, comme les patrons, "toutlemonde" serait riche comme eux. Il faut choisir: le flamenco  ou l'usine. Sortez de vos grottes!! Dans les milliers de logements disponibles en Espagne, vous seriez enfin intégrés. Pas de danger, la "bulle immobilière" a déjà explosé. Puerta del Sol, ils nous invitent à "devenir Gitans", ("agitanarse"). Non contents de voler nos poules, ils nous invitent à ce que nous volions ensemble... L'incitation au vol tombe sous le coup de la loi.

C'est comme les immigrés sans papiers, le gouvernement espagnol vient de leur enlever le droit aux soins. Là aussi, il faut choisir. Pourquoi  être à ce point pingre alors que le rouleau de papier chez Leader (double épaisseur) coûte 10 cents? Pourquoi donc se priver de papier? Pour se victimiser? Pourquoi soigner des "gens de couleur" qui viennent illégalement chez nous pour propager le Sida, la musique afro, la polygamie (les Français eux sont monogames voire monogammes pour les musiciens, et Fidèles)? Qu'ils restent chez eux ces clandestins, ils nous économiseraient les frais de secours pour aller les recueillir en mer. Ou qu'ils apprennent à nager. La ministre de la santé espagnole s'appelle Ana MATO ("matar" en espagnol=tuer). Pourquoi s'en prendre à  cet "apartheid sanitaire" alors qu'il nous protège? Pourquoi crier "cent thés" pour tous? Et ceux qui n'aiment que le café?

Toujours en Espagne néo-franquiste, la TVA (IVA) vient de passer de 8 à 21%. Elle y va. Et alors? A-t-on besoin d'aller au cinéma, de se couper les cheveux? On peut s'en passer. Acheter une passoire suffit.

Le secrétaire général du Parti ex  Socialiste ex Ouvrier Espagnol, Alfredo Pérez Rubalcaba vient d'annoncer "un hiver très rude"!! Espèce de benêt. Je te savais "jilipolla", mais là tu deviens chef d'escadrille des benêts volants. (Qui ne sait que les benêts volent?) Un leader "de gauche" devrait annoncer plutôt un hiver "très chaud" dans cette Espagne que l'on saigne. Pero te faltan huevos... Et surtout appeler à la lutte. Non, comme Flamby, il a le temps, on ne peut pas aller vers une intervention en Syrie et tout faire tout de suite, donnons du temps, je voudrais bien... jouons la montre pendant cinq ans, puis viendra le temps de l'alternance, puis nous reviendrons et ainsi deux suites... Trois livres parus cet été , très people, traitent de la vie privée de Flamby... ça nous change.

Quant au référendum sur le pacte Merkosy: "j'ai été élu; pourquoi demanderais-je au peuple de me guider? Je ne vais tout de même pas, comme au Venezuela, instaurer un référendum révocatoire! Je sais où je vais".

Nous aussi. On a compris. Nous n'avions aucune illusion. On ne peut demander à un social libéral d'être jaurésien.
 Alors? La lutte, camarades!
Jean Ortie