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24/10/2012

CAIMANES (CHILI) : suite

La communauté de CAIMANES est toujours en lutte contre la multi-nationale Minera Los Pelambres (famille Lucsik). Cette dernière a construit un réceptacle ("tranque de relave") pour les boues composées de résidus et de déchets liés à son activité principale : l'extraction de minerais.

Ce dépotoir chimique est situé juste au-dessus de la vallée dans laquelle Caimanes se niche. Le plus scandaleux est encore que, pour l'édifier, il a fallu détruire la principale source d'eau potable de cette vallée. (Sur les photos, la ligne de partage entre eau claire et boues contaminées)

relave_1.jpg

 

Dernièrement, il y a eu une fuite, et une certaine quantité de ces déchets ont atteint la rivière qui alimente le village, ainsi que toute la vallée. S'agit-il d'une provocation, pour obliger les habitants à abandonner leur lutte?

Rappelons que Caimanes, c'est une communauté en lutte pour pouvoir vivre chez elle, sans pollution chimique.  Ce sont 17 personnes, de tous âges, en grève de la faim pendant 81 jours, il y a deux ans, pour protester contre le danger constant au-dessus de leur tête, contre la corruption pour tenter de les diviser et de obliger à quitter les lieux.

Maintenant, ce cas passe en justice. Espérons que celle-ci fasse son travail et qu'elle protège les faibles dans leur bon droit contre les puissants qui ont une fâcheuse tendance à abuser de leur pouvoir.

relave_2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE DE CAIMANES EN LUTTE!


Pour mémoire: http://youtu.be/PeTk0slmeNY

 

Quelques images

Décollage.jpg















Petit avion vénézuélien (octobre 2012)

Au décollage, tout va bien!

 

 

 

en vol_3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En plein vol, je suis également parfaitement rassuré...

 

 

 

Fête de l'Humanité 2012, inauguration du stand de l'ACER, sur des chants de la Guerred'Espagne.

COMUNERO à la guitare.

 

tomas y juan fête de l'Huma stand ACER.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Si esclavo he de ser, prefiero caer"

 

 

 

 

Espagne : pas une journée sans lutte sociale importante

Hier, à l'appel de la coordination 25-S, des milliers de personnes se sont réunies en assemblées, en "parlement de la rue" devant la Chambre des Députés. Elles ont recouvert les grilles des Cortès de cartons portant des slogans qui crient la colère.

Une nouvelle fois, la police anti-émeute a empéché que les manifestants n'entourent la Chambre. Les "actions de désobéissance civile" décentralisées se multiplient dans tout le pays.

De la rue est en train de naître un "processus constituant", vers une nouvelle constitution (l'actuelle, datant de 1977, dite de la "transition", est épuisée, et en décalage avec les aspirations populaires). Ce processus rappelle les mouvements qui ont eu lieu en Amérique latine. Les manifestants accusent le gouvernement d'avoir élaboré le budget anti-social sous les diktats de la "troïka" (FMI, BCE, Commission européenne). Le gouvernement brandit la menace et qualifie les manifestations "d'illégales".

Ce samedi est convoquée à Madrid une "protesta" géante. Les militants mettent l'accent sur les responsabilités conjointes du Parti Populaire et du PSOE. Izquierda Unida impulse un mouvement social inédit depuis les années de la mort de Franco. Rajoy est "carbonisé". Le mouvement s'amplifie de jour en jour.