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30/06/2012

Valise du Monde diplomatique

Article de Jean Ortiz et Marielle Nicolas sur les enfants volés en Espagne depuis le franquisme jusqu'aux années 1990.

 

 

 

http://blog.mondediplo.net/2012-06-29-En-Espagne-les-enfa...

 

ATTAC exige un référendum sur le pace budgétaire

De : Attac France .
Date : 30 juin 2012 10:01:58 HAEC
Objet : [ATTAC-FRANCE] François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

Vers une ratification « rapide » du Pacte budgétaire par la France:

François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés
 
Á l'issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d'annoncer qu'il va demander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l'une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd'hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d'hyperaustérité qu'il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d'éviter ce désastre est que les citoyens s'emparent du débat et exigent d'être consultés par un référendum.  
 
Durant la campagne électorale, François Hollande avait affirmé de façon répétée que la France ne ratifierait pas le Pacte budgétaire sans l'avoir renégocié de façon substantielle. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation: la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d'euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la croissance en Europe. Sur ces trois points, et malgré l'enthousiasme habituel, après chaque « sommet de la dernière chance », des éditorialistes et des marchés financiers devant  « des mesures enfin courageuses et décisives »,  l'échec est total:
 
• non seulement la BCE ne financera pas directement les États, mais elle n'aura plus besoin, après le sommet du 28-29 juin, d'acheter des obligations des pays attaqués par les marchés financiers, comme elle avait du le faire à son corps défendant – en 2011. Désormais, c'est le Fonds européen de stabilité financière (puis le Mécanisme européen de stabilité qui va lui succéder) qui interviendra pour réduire la pression sur les États attaqués. Même le FESF (puis le MES) ne pourront pas être financés directement par la BCE : ils devront se financer eux-mêmes sur les marchés. En outre les pays recourant à l'aide du FESF-MES – comme l'Espagne et l'Italie très prochainement - devront signer un mémorandum les soumettant à la Troïka (Commission, BCE, FMI) ;
 
• la perspective des euro-obligations est remise aux calendes grecques, et même pas évoquée dans les conclusions du sommet ;
 
• quant au « pacte pour la croissance » de 120 milliards d'euros, c'est une opération de communication politique sans grande signification économique. 60 milliards proviennent de fonds structurels « redéployés »: des sommes déjà votées et programmées pour 2012-2013. C'est comme remettre un cadeau dans son emballage pour l'offrir à nouveau... L'autre moitié sont des prêts hypothétiques de la Banque européenne d'investissement pour des « grands projets » d'investissements privés dont on ne connaît encore rien.  

 

Ce sommet européen marque une étape supplémentaire dans la décomposition des solidarités et de la démocratie en Europe. Même si les trois promesses de François Hollande étaient pour nous très insuffisantes pour remédier à la crise, leur abandon signifie un renoncement à tout espoir d'enrayer la catastrophe qui s'annonce. En France et en Europe, il appartient aux mouvements sociaux et citoyens de s'opposer à cette démission des dirigeants européens. La pétition initiée par  Attac et La Fondation Copernic peut être un outil en ce sens (http://www.france.attac.org/lettre-ouverte-francois-holla...).

Attac France,
Paris, le 30 juin 2012

29/06/2012

la feuille de route de Hollande

Terra Nova précise la feuille de route du gouvernement socialiste

Jeudi 28 juin 2012
 

Le célèbre journal de référence du néolibéralisme, nous avons nommé le journal Le Monde, nous prépare aux dures réalités des prochains mois. Pour cela, il organise un débat entre deux « experts » néolibéraux tous les deux députés, Eric Woerth pour l’UMP et Olivier Ferrand pour le PS, ce dernier aussi responsable du club de réflexion néolibéral de gauche Terra Nova (voir Le Monde des 24 et 25 juin 2012).
Dans cette préparation au pire, voilà ce qu’écrit l’inimitable Olivier Ferrand :

« On est en situation de contraintes dures. On sait que l’essentiel de ce qui sera demandé aux Français sont des efforts dans les mois qui viennent, des efforts justes mais des efforts… La RGPP a porté exclusivement sur les dépenses de l’Etat - les dépenses de l’Etat c’est 200 milliards d’euros sur 2 000 milliards d’euros de dépenses publiques en France. Vous avez mis 900 milliards de côté. Il faut aujourd’hui étendre la RGPP aux collectivités locales et à la Sécurité sociale. Il faut aussi cesser de réfléchir à des économies de gestion où l’on supprime des ramettes de papier, des stylos et des fonctionnaires, mais où l’on essaie de faire tour ce qu’on faisait avant, mais moins bien parce qu’on rabote, on rabote, on rabote. Il faut prioriser. Il y a des politiques publiques qu’il faut développer et d’autres qu’il faut limiter, non pas en rabotant le nombre de fonctionnaires, mais en disant ”ça on ne fait plus”. »

Nous voici prévenus : la société du spectacle organisée par l’UMP et le PS durant les campagnes électorales de la présidentielle et des législatives, c’est fini ! Passons au réel concret !
Effectivement, il y a, chez Olivier Ferrand, une différence entre le néolibéralisme de droite et celui de gauche : l’austérité du néolibéralisme de gauche sera « juste ». Mais il y a un point commun entre le néolibéralisme de droite et celui de gauche : c’est que l’austérité doit continuer en s’amplifiant !
Nous voici prévenus : la RGPP ne sera pas remise en cause mais elle doit être étendue à la Sécurité sociale, aux dépenses sociales des départements et aux investissements publics (qui constituent la majorité des dépenses des collectivités locales).
Nous voici prévenus : le gouvernement  de la France issu des élections des 6 mai et 17 juin va diminuer le périmètre du public pour continuer à privatiser les profits et socialiser les pertes.
Nous voici prévenus : après le célèbre discours de l’« expert » Denis Kessler (4 octobre 2007 dans la revue Challenges) pour fixer la feuille de route de Nicolas Sarkozy, voilà celui de l’« expert » député socialiste Olivier Ferrand pour le nouveau pouvoir politique. Nous reconnaîtrons à ces deux personnages le mérite de dire tout haut la vérité cachée par la plupart des politiciens néolibéraux de droite ou de gauche.