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29/05/2012

Les langues de mon blog ...

Esto va en serio !!

J'écris en espagnol souvent non pour exclure, mais parce que je ne peux exprimer certaines émotions, certaines idées qu'en espagnol.
Ce n'est pas du snobisme, ni une pose intellectuelle, ni un culte des racines, mais un constat : il y a des mots qui ne voguent que sur certaines mers, qui n'ouvrent des portes qu'avec une clef unique. Lorsque j'écris des poèmes, le plus souvent la nuit, par nécessité vitale, comme un exutoire salutaire, les mots ne me viennent qu'en espagnol.
Je suis un hybride, un produit bâtard, un recalé des appareils, un déraciné... un internationaliste.

A l'université, je n'ai jamais été un spécialiste :  j'avais trop de respect pour mes collègues... Je n'ai pas voulu faire carrière, et encore moins en tapant toute ma vie professionnelle durant sur le même clou, sans connaître le clou voisin. J'ai été un "indisciplinaire".


Au syndicat comme ailleurs, ma transversalité, mon atypisme, ma tête qui dépasse, m'ont coûté les premières places (il faut toujours se méfier d'ailleurs des premiers de la classe... je n'en ai pas connu aux dents courtes). J'ai rencontré au SNESup quelques carriéristes, des "toujours dans la ligne", quelle qu'elle soit, et de sacrés militants, y compris de ceux qui, comme moi, ont enterré "le syndrome du piolet".

Que l'on me pardonne donc mes égarements (ils sont en règle générale volontaires, souvent ironiques, parfois politiquement incorrects, je n'ai pas l'ambition d'être un Front de Gauche à moi tout seul), mes oscillations linguistiques, entre la langue de Louise Michel, de Guiguoin, d'Eluard, de Rol-Tanguy, de Baudelaire, de ma concierge, et celle de Cervantès, du Che, de Durruti, de Celaya, de Messi, de Mme Kirchner, de Marcos Ana, de mon "tío Botijón".
Reste que seul l'espagnol me permet d'exprimer certaines sensibilités sonores et à fleur de peau. Manque de pot.

Jean Ortiz

Noir Gilles Vincent

http://gillesvincent.over-blog.com

L'écrivain Gilles Vincent est un ami. Ils font partie, elle et lui, de "mi gente". Gilles est un écrivain de polars talentueux. Je n'ai pas l'habitude de flatter dans le sens du poil... d'ailleurs Gilles a peu de cheveux.

Si je vous propose d'aller sur son blog, et d'entrer dans son univers romanesque, ce n'est pas par "amiguismo", mais parce que les romans noirs de Gilles méritent que l'on éteigne la télé.

Le dernier en date "Parjures". Je vous jure qu'il est par mi les romans qui ne me sont pas tombés des mains.

Noir, Gilles Vincent. Et quelle chance, Guéant n'est plus là.

Jean Ortiz

Brèves de comptoir au mythique bistrot communiste nîmois: le Prolé

Un Béarnais de passage:
Quelle différence y a-t-il entre Hollande et Mélenchon?
L'un est un toro "manso", "mansote", l'autre a de la "caste" et de la "bravoure".
Cherchez lequel.

ou: l'un peut charger si on le pousse
l'autre part de loin et renverse cheval et picador

ou: l'un "va a menos" (s'éteint), après une entame de faena convenable
l'autre "va a más", il s'améliore de bout en bout de la faena

ou: l'un demande à ses conseillers en comm comment toréer
l'autre se croise, "se arrima", et "se la juega"

ou: l'un torée "con el pico de la muleta", en cherchant le "sitio"
l'autre trouve le "sitio" qui fait charger le toro-capital: la nationalisation.

Un Béarnais non Béarniais