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30/05/2012

Chile: el aire puro se paga !!

Message de mon ami Carlos Poblete, communiste chilien

La qualité de l'air, cela se paye  !

Vert de colère !!


Aire, no te vendas.

 

 

El verso del rótulo " Aire, no te vendas," pertenece al conocido poema Oda al aire, de Pablo Neruda,publicado hace casi 60 años.

 

 
El vate se anticipó a la sociedad de mercado,y a la descomunal vorágine consumista que agobia y aliena al mundo del capitalismo más desenfrenado.El poeta lo advirtió.
 
La noticia dice que ahora todo visitante de un centro comercial que asista en su automóvil, deberá pagar por estacionar su vehículo en el recinto. También lo mismo sucederá si desea hacer uso de los servicios higiénicos.
 
Que el sistema y su modelo y sus ansias de continuar amasando ingentes fortunas está desatado no existe duda.Aquí en este pobre país esquilmado,sin soberanía llamado Chile, todo se cobra y todo se paga.Ya lo sabe el mundo : La educación,la salud,los servicios esenciales todos van a cuentas....
 
Vivimos en el país de la especulación en el que, como se ha dicho, todo tiene su precio y nada posee valor. Coincidentemente este es el país más privatizado del mundo,que ha irradiado su paradigmático mal ejemplo a otros.Privatizar es negar.
 
Al mundo de los negocios no ha escapado nada,la voracidad no tiene límites.La previsión,los deportes,el sistema de transportes,las artes,todo está en sus manos.La vida y la muerte son asuntos de negocio.
 
Visionario fue nuestro poeta nacional.Ninguna injusticia escapó a su denuncia bellamente dicha.En el mismo poema dice : " El agua se vendió.../ Vi la luz de la noche racionada.../ Aire,no te fíes de nadie. "
 
Es hora que los pueblos escuchen y sigan a sus poetas....
 
 
Carlos Poblete Avila 
Profesor de Estado
 
Chile,mayo 29 de 2012.
 

    

Venezuela: de nouvelles avancées révolutionnaires

 

En France, être solidaire de Chavez et de la "révolution bolivarienne" est mal vu à l'Université, dans les médias-chaussettes (en espagnol "medias", ce sont les bas de la femme), et y compris dans tous les partis de gauche, certes à des degrés différents... le PCF étant le plus réceptif.

 

Je suis solidaire du Venezuela bolivarien depuis longtemps... J'aime cette gauche vraiment de gauche, qui affronte les Etats-Unis, ces hommes courageux, tout ce que Mélenchon et le Front de Gauche ont enfin réveillé, réhabilité... Cela ne fait pas de moi un inconditionnel, mais, je crois, un internationaliste lucide. Lorsque Chavez noue des amitiés douteuses avec l'Iran, je ne peux l'accepter et je le dis... Mais je sais surtout que l'on considère en France que le soutien à Chavez "n'est pas rentable électoralement". Cela contribue à un affaiblissement de notre identité de révolutionnaires, et relève, à mes yeux de communiste, de l'errance politique.
 Le bombardement politique et médiatique anti-chaviste est tel qu'il tétanise des partis qui ne devraient pas l'être, et laisse de nombreux militants dubitatifs. Céder à l'idéologie dominante, quelles qu'en soient les raisons, n'a jamais conduit qu'à renoncer à changer le monde.
Chavez vient de proposer de donner "rang constitutionnel" aux "missions sociales" (programmes d'urgence sociale pour venir en aide aux pauvres, aux chômeurs, aux précaires, aux petits vendeurs des rues, aux jeunes mères, renforcer la politique de santé, d'éducation, gratuites...) Désormais, ces "missions", crées en 2003 pour répondre à l'urgence sociale, et qui devaient n'être que provisoires (pour contourner une administration héritée de l'ancien régime, corrompue), feront partie des administrations publiques et gagneront ainsi en durée, en cohérence, en efficacité...
Il faudra pour cela modifier l'article 141 de la Constitution. "Ce n'est pas une politique", disent certains... mais cela commence à lui ressembler.
Même l'opposition propose aujourd'hui une "loi de missions", après les avoir considérées
comme du gaspillage d'argent public. Aider les pauvres, eux qui se multiplient comme des lapins, quelle aberration économique et sociale! Pour la droite, il faut aider ceux qui vraiment le méritent : les "gagneurs".
En juin, le gouvernement vénézuélien coiffera toutes les "missions" d'une structure
 intégrale, fédérative : "Venezuela: à pleine vie".
L'opposition n'a qu'un seul but: battre Chavez par tous les moyens aux élections du 7 octobre 2012. Elle commence à pratiquer une dangereuse stratégie de la déstabilisation. Une telle provocation serait-elle possible sans le soutien des Etats-Unis? La campagne des présidentielles s'ouvre le 1er juillet. Chavez a créé notamment un compte Twiter pour mener directement la bataille des idées. Ce réseau social interactif implique trois millions de citoyens. Un des aspects, parmi beaucoup d'autres, de la "démocratie protagonique" inscrite dans la constitution du pays.

 

 

 

Jean Ortiz, universitaire.

 

29/05/2012

Espagne: qui va banquer pour Bankia?

L'Espagne vit la plus grande faillite financière de son histoire, délibérément provoquée pour s'en mettre plein les fouilles, par les ripoux du "ladrillo" (l'immobilier), les "marchés", les spéculateur(e)s socialistes devenus "populares" (du PP, parti, comme dit mon guévariste de chiot Carabistouille, des Parasites, des Pourris, des Prédateurs, des Péripatéticiens de la politique (con perdon para las trabajadoras del sexo)
La quatrième banque espagnole, proche des néo-franquistes du Parti Populaire, vit une débâcle gigantesque et annoncée, préparée,  planifiée. Le gouvernement de l'éminent Rajoy, fait croire qu'il l'a "nationalisée" et va injecter la somme astronomique de 23 milliards et 500 millions d'euros d'argent des contribuables, pour la sauver ( le plus grand "rescate" (sauvetage) de toute l'histoire de l'ex pagne). Dans le monde tel qu'il va , sauver une banque est plus facile, moral, productif, salutaire, que de sauver de la faim (avec dix fois moins, des centaines de milliers d'hommes...mais souvent basanés et voraces...) En un an, les pertes (sèches et noires) de Bankia s'élèvent à  plus de trois milliards et 318 millions d'euros. De quoi roter pendant des années!!
Le PP refuse tout débat aux Cortes. Il a repoussé une proposition de Izquierda Unida (Front de Gauche espagnol) afin de créer une commission d'enquête. Silence, on pille le pays. Quand on est milliardaire , dur labeur, on a le droit à l'impunité. Pourquoi prendre un nanti la main dans le sac ("les bourses" serait de mauvais goût) si c'est lui qui crée richesse (parfois en dormant) et emplois?
Le secrétaire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)(parti ex-socialiste et jadis ouvrier), qui semble ne pas connaître la musique malgré le nom qu'il porte, Rubalcaba (énorme musicien Cubain), aussi énergique que l'ex mari de Ségolène autrefois, après un bon repas, s'est fait remonter les bretelles par sa concurrente malheureuse des "primaires", Carme Chacon, ex ministre de la Défense, pas celle des éléphants du Botswana, et un tout petit peu plus à gauche". Si elle dit qu'il est mou comme fromage l'été, cela doit être au minimum vrai...
Cette affaire Bankia prend des allures de Lehman Brothers aux USA. Dans les deux cas, ce sont les moins riches qui paieront. C'est normal. Je crois que c'est Coluche, ou Desproges, ou Duharcourt, ou Desvois, ou B. Duraud, ou P. Dac, ou Devos, ou Bedos déçu du Ps, ou Bigart, l'éminence verte et grasse des talonnettes aux grandes oreilles... ouuuuuuuuuuuu, j'ai oublié,  qui disait:" il faut faire payer les pauvres; ils sont moins riches que les riches, mais plus nombreux".
Jean Ortiz
Vite, vite, le Front de Gauche !!