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16/04/2012

Poème au président de "Ay, Carmela!" Bordeaux, décédé

 

Para Juan-Enrique, Floreal, ...familia y compañeros



Juan-Enrique, me atas a mi padre ,

yo Juan, hijo de  Enrique el rojo.

Querías ser aviador para acariciar

 nubes de sueños infinitos,

y te cortaron las alas los desalmados;

 andaste y andaste, rumbo al exilio,

con sobrada dignidad a cuestas;

tuviste la grandeza de elegir como destino

el redimir la vida de todos los parias,

el acechar unos momentos de felicidad colectiva.

 Juan-Enrique, todos los Juanes y los muchos aquí presentes,

creemos que nunca se acuesta el sol para los valientes;

solo creemos en las historias que merecen que uno dé la vida.

La muerte de un combatiente es la cumbre de una epopeya.

Jean Ortiz
16 de abril del  2012

 

14/04/2012

La monarchie se casse la gueule

 

La monarchie se casse la gueule

 

 

 

Pendant que les Espagnols serrent la ceinture au dernier cran, le 12 avril au petit matin, vers 5 heures, l'heure à laquelle un monarque doit dormir et non pas s'empinarder, Juan Carlos a chu dans un escalier... devinez où? Au Botswana! Où, à défaut de chasser Franco de son CV, il chassait prolétairement l'éléphant.

 

Sa Majesté a dû être opérée de la hanche, pour cause d'arthrose royale, les médecins ont préféré lui poser une prothèse en silicone. Son chirurgien, du nom de Villamor, aime follement, et vilement, son Juan Carlos de roi. Il assure que la monarchie sera de nouveau debout dans une semaine. Il souligne l'héroïsme du roi, qui a voyagé, afin de se faire opérer en Espagne, plus blanche que le Botswana, dans un avion "normal".

 

Toujours selon bon monsieur Villamor, le roi pourra recevoir des visites et "transmettre ainsi l'esprit de sacrifice". Soyons sérieux! Qu'il commence par sacrifier les 8 milliards qu'il reçoit annuellement des caisses de l'Etat. Si le roi a l'esprit de sacrifice, que dire des millions d'Espagnols, voués au chômage, à la précarité, ruinés par l'explosion de la bulle financière, victimes des coupes ("recortes") brutaux de leurs salaires, des milliers de jeunes diplômés contraints de quitter le pays? Ceux-là n'ont même plus les moyens de se déhancher dans les discothèques, le samedi soir...

Jean Ortiz

 

A por la III



http://youtu.be/Cvgivl2xNhs