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14/04/2012

Anniversaire de la II République espagnole

Aujourd'hui, il y a 81 ans, fut proclamée la IIe République espagnole. Des listes monarchistes furent battues aux élections municipales, et le roi Alphonse XIII quitta le pays. La République espagnole fut victime d'un coup d'Etat militaire qui portait en lui un plan prémédité d'extermination des piliers et des forces vives de cette République. Modérée au plan social, elle fut quand même insupportable aux grands propriétaires, à la banque, à l'église. En matière de culture, d'enseignement, de libération de la femme, le bilan des années de République, malgré les deux "années noires"(1934-1935), reste impressionnant. Aujourd'hui sont aux manettes nombre d'héritiers des génocidaires. Malgré les plus de 120 000 disparus républicains, enterrés dans des fosses communes, aucun responsable franquiste, ni civil, ni militaire, n'a été inquiété. Les enlèvements forcés sont assimilés à des crimes contre l'humanité, donc imprescriptibles. La loi d'impunité de 1977, défendue par le PSOE et le PP, protège encore l'impunité du franquisme, au mépris des lois et conventions internationales.

Se souvenir, c'est lutter pour l'avènement d'une troisième république en Espagne, sociale et fédérale. La monarchie est illégitime.

Il quitte l'université pour se consacrer à la Rêvolution

http://depot.univ-pau.fr/files/15_days/2012412_1334218162...

09/04/2012

Hasta la despedida, siempre

 

¡HASTA LA DESPEDIDA, SIEMPRE!

 

REVOLUCIÓN

 

 Hay palabras que suenan con genio,

 palabras que nunca claudican,

 que adelantan hasta los sueños,

 que interrumpen perpetuas orgías,

 que se hunden en la arcilla

 y renacen cuando ya es hora.

 
 

Hay palabras como maremotos populares,

que espantan a desalmados mercaderes,

que asustan a intelectuales de zarzuela,

que amedrentan a los Judas,

que marean cestas de ganancias,

que huelen a Bolsa quemada,

tabletean torrenciales renaceres,

despiertan mundos anhelados,

enjambran desde Caracas hasta Pau.


Hay palabras de mal talante

cuando sangran los despojados,

cuando uno se lleva la mejor tajada

y los muchos se quedan deszumados.

Palabras que trastocan el caos,

que nunca me desquisieron,

que siempre despuntan, soberbias,

y me ayudaron a no renunciarme,

a sentirme palestino, cubano, boliviano...

 

Hay palabras harto traicionadas,

palabras pendientes y saludables,

palabras como eternos manantiales,

palabras como tiranicidios,

voluntariosas y coreadas a miles,

palabras que dan grandes zancadas sin zozobrar

y poetizan gestas imborrables.

 

Hay palabras que merecen una vida,

con las cuales no se pueden fingir,

palabras que me afianzaron en Managua y San Salvador,

con las cuales fusioné en Santiago de Chile.


Hay palabras como brújulas certeras:

"Revolución, revolución, revolución".

 

Así arde en mí, inmarcesible,

indómita, infinita, guevariana,

volcánica, asequible, y tierna,

la palabra "revolución".

 

 

Jean Ortiz, 9 de abril de 2012

Poema de despedida de la Universidad