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13/05/2012

J-L Mélenchon: les oreilles et la queue

Quel que soit le résultat de la "faena" qu'il entreprend, J.L. Mélenchon sortira par la "puerta grande" (avec les honneurs).
Il en faut du panache, et du courage politique pour prendre le toro par les cornes et aller affronter, face à face, la "bête immonde", je parle des cadres, de l'appareil du FN, et non des millions d'électeurs qui se trompent de colère et de solutions. Et, au lieu d'applaudir, ne voilà-t-il pas que les "politologues médiatiques", Martine Aubry, et bien d'autres, trouvent ce courage déplacé, contre-productif, démago, populiste, et j'en passe.
Ne soyons pas cruel, ne rappelons pas combien, ni comment, les uns et les autres ont joué avec le Front National, jusqu'à en faire un parti désormais prétendument "républicain", banalisé et respectable. Eh bien, non! Le déni de réalité a toujours conduit au pire; ce n'est pas en détournant les yeux que les thèses fascisantes du Front National reculeront. Il faut combattre la pire des menaces contre la démocratie par une bataille idéologique frontale, et par une politique qui améliore le quotidien de ceux d'en bas. Si, par malheur, le nouveau président et son gouvernement capitulaient devant les marchés, la menace d'aujourd'hui se concrétiserait demain. Le Front de Gauche a raison: il faut "se la jouer" (se mettre en danger), comme disent les Espagnols, si l'on veut circonscrire l'incendie. Seul le poids politique et électoral du Front de Gauche constitue le contre-feu nécessaire.

Jean Ortiz

Les métastases chavistes

 

Le président Hugo Chavez vient de rentrer à Caracas après avoir terminé un traitement de radiothérapie à La Havane, où il était hospitalisé depuis le 30 avril. Il devra se conformer strictement aux indications médicales pour continuer à traiter son cancer. C'est dire que le président, qui revient, dit-il, pour prendre la tête  de la bataille électorale et politique en vue des élections présidentielles du 7octobre, n'est pas pleinement rétabli. Il continue de jouir d'une grande popularité.

 

Tous les sondages donnent au président Chavez environ 62% des intentions de vote s'il est candidat et en mesure de mener le combat... Le Parti socialiste uni du Venezuela bénéficie quant à lui de la sympathie de 55% des "sondés". Il convient de prendre ces chiffres avec prudence car l'on connaît la relativité des sondages, leur possible instrumentalisation, mais ils inquiètent Washington. Pour l'heure, le candidat "libéral" de "l'opposition unie", Henrique Capriles Radonski, malgré le soutien de toutes les droites, d'une fraction de l'ex-gauche, et des largesses des Etats-Unis, ne parvient pas à décoller.

 

 Jean Ortiz.

 

Les Indignés et les indignes

Les Indignés et les indignes.

Ils aboient tous, les chiens de garde du capitalisme espagnol, en piteux Etat, prenant l'eau et le fric de toutes parts et des mêmes poches... il leur faut sauver l'essentiel et notamment faire payer au peuple la note de l'orgie immobilière du PSOE puis du PP...
Ils aboient: "les "Indignés" sont de retour". Gilipollas!! Ils n'étaient jamais partis!!
Le 12 mai, par dizaines de milliers, ils ont envahi les rues et places de 80 villes espagnoles et comptent y rester, pour fêter l'anniversaire du 15 M 2011 et l'amplifier... Ils ont aujourd'hui mille raisons de plus qu'hier de "encabronarse" (se fâcher "grave"). Le gouvernement néo-franquiste ampute (avec tout mon respect pour les putes, ces travailleuses dignes et surexploitées) l'essentiel... Ces indignes politiciens amputent les budgets vitaux, ceux de la santé et de l'enseignement, à coups de 25 à 30%, "puteando" (faisant chier le peuple). Toutes ces "putadas" (vacheries), traduisent la putréfaction du néo-libéralisme, de l'Union Européenne, de la BCE, du FM...

Qué se vayan todos !!  HP !! Places au Peuple!!

Jean Ortiz