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13/05/2012

Impôts plein pot pour l'Eglise espagnole?

Impôts plein pot pour l'Eglise espagnole?

Une campagne de pétitions se développe en Espagne pour que la très Sainte et riche Eglise espagnole, riche comme Crésus, paye enfin le IBI: impôt sur les biens immobiliers. L'Eglise espagnole possède un patri-moine immobilier capable d'offrir un toit à des centaines de milliers de sans toit.  Sans toi Seigneur, comment le mettre à contribution? Comment peut-on faire le bien sans payer l'impôt sur les biens?

Selon le Concordat signé entre l'Eglise espagnole, l'Etat et le Vatican, l'Eglise reçoit un pactole de l'Etat espagnol, au lieu de s'autofinancer comme elle s'y était engagée, et l'on sait que parole de Dieu n'est pas  voeu pieux... Non contente de DESOBEIR A LA PAROLE DE DIEU, l'ingrate crache dans la soupe et S'en Va Tiquant, se préservant et du préservatif et de l'avortemant et de la contraception... , au nom de Dieu et sans ses foudres.
Les associations laïques espagnoles demandent l'annulation de l'aide publique que l'institution espagnolissime reçoit, et que  la Déclaration des revenus divins soit enfin conforme au pactole accumulé et à la parole de Jésus, un brave homme, qui savait compter et n'aimait pas les marchands du Temple... Il détesterait les "marchés", leurs valets, les pourris de fric, les spéculateurs, tous les Ponce Pilate à la Rajoy, Aznar, Camps, Aguirre, Cospedal, Barbera...

Les laïques espagnols exigent urbi et orbi l'annulation de ces accords de 1979... L'Eglise s'y engageait alors à s'autofinancer. Mais c'était l'Eglise de monseigneur Tarancon, vomi par les franquistes, pas l'actuelle, celle de Mon  Saigneur Rouco, adoré des néofranquistes. Amen. Aux mains pleines.

Saint Jean

11/05/2012

Soutien aux candidats du Front de Gauche contre François Bayrou


Permettez, en tant qu'intellectuel, comme aimait à dire Jean-Paul Sartre, que je me mêle "de ce qui ne me regarde pas"... Petite provocation pour inciter les intellectuels à se mouiller... Je connais Daniel Labouret et Anne-Marie; ils sont de ces militants altruistes, qui se donnent sans compter, sans ambition personnelle, sans carriérisme... Je les soutiens. Mais je soutiens aussi la démarche novatrice du FRONT DE GAUCHE. La question, dit le Front, est certes de changer le berger, mais surtout de ne plus être troupeau. Le Front de gauche a tiré aux Présidentielles des salves d'avenir; il a rallumé les rêves populaires, réveillé l'espoir et l'utopie, concrète ; l'utopie, "cette vérité prématurée" (Lamartine).
L'utopie , si nous le voulons, peut devenir la société de demain... Donnons aux candidats du Front de Gauche le plus de poids possible. Ouvrons ensemble de nouveaux horizons solidaires... Plus je travaille sur la Résistance, sur les Guérilleros espagnols, sur les changements en Amérique latine, plus je suis convaincu que les morts n'ont pas la mémoire courte, que les combats d'hier vivent dans les luttes émancipatrices d'aujourd'hui. Elles les prolongent. Demain est déjà aujourd'hui.

Jean Ortiz
Universitaire

Le centre et la feuille de vigne

 

Le centre et la feuille de vigne

 

 

 

Le Béarn a produit deux hommes politiques connus: Henri IV et François Bayrou, l'un étant même biographe de l'autre, tous deux grands "pacificateurs", l'un du Royaume de France au 16e siècle et l'autre de la vie politique française aux 20e et 21e siècles (22e?). On prête au "bon roi Henri" ces mots, lorsqu'il se convertit au catholicisme en la Basilique Saint-Denis: "Paris vaut bien une messe", et à François Bayrou ces termes: "mon siège vaut bien un fromage". Mais ce ne sont que supputations...

 

Le "bon François" de Bordères en Béarn, passe sa vie politique à chercher le centre comme d'autres le "point G", l'un étant plus jouissif que l'autre.

 

Après une légère tentative de dérapage à "gauche" lors du deuxième tour des Présidentielles -on ne sait jamais... au cas où... le centriphyle vient de ce recentrer à droite, au "Centre pour la France". Après avoir tenté une esquisse d'opération "troisième force", rendue difficile par le poids du Front de gauche, Saint François de Bordères vient de retomber au "centre", ce lieu de nulle part à gauche, donc à droite, mais à égale distance entre "les extrêmes"... Refrain bien connu: communisme=fascisme. Parallèle insoutenable et qui disqualifie ceux qui l'utilisent.

 

L'histoire a démontré que "le centre" est le centre de gravité d'alliances contre-nature et de magouilles en tous genres (IIIe et IVe Républiques). Le centre est à la droite ce que la feuille de vigne est au sexe. Le centre, c'est le néant politique, et chacun sait, depuis Léonard de Vinci, que "le néant n'a pas de centre, et ses limites sont le néant".

 

 

 

Jean Ortiz