Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/02/2012

Des livres contre des matraques (Valencia)

Des milliers d'étudiants ont envahi aujourd'hui les rues de Valence pour protester contre la violente répression d'hier où la ville était quasiment en état de siège. Les manifestants brandissaient les livres (des livres contre les matraques) et reprenaient le slogan chilien: "pour une éducation laïque, gratuite et de qualité". Les professeurs soutiennent le mouvement. L'Université est occupée. La brutalité répressive a rappelé à l'Espagne l'époque du franquisme et provoqué une onde de choc. Demain à 18h doit avoir lieu une nouvelle manif géante.

Jean Ortiz (21 02 2012)

Au secours de Valencia

Faudra-t-il aller au secours de Valencia comme hier de Madrid?
Valencia devient une zone de non droit.
Les élus-ripoux du PP, blanchis dans l'affaire Gurtel exultent ( ils ont fait la peau à Garzon) , ils se vengent, font régner la revanche, la chasse à l'opposant, l'ordre moral...l'Eglise parade...  La "croisade" est-elle de retour?

Hier, la police a chargé avec une brutalité inouïe des étudiants et des profs qui, par milliers, manifestaient contre les coupes budgétaires...Et le mouvement ne fait que commencer.
Bilan: des dizaines d'arrestations, de sévices, des crânes ouverts , des nez et membres cassés...Le sang a  coulé dans les rues de Valencia.
Les amis écrivains et militants communistes joints cette nuit, m'ont tous dit: "la démocratie commence à être  en danger. Ils sont de retour".

 

Jean Ortiz (20 02 2012)

19/02/2012

Chanson de soutien à Garzon

http://youtu.be/_Y796aK1qcw


P.S. Je trouve suspect le peu d'empressement de quelques militants à défendre le juge Garzon, au motif qu'il aurait réprimé le "peuple basque". Cette position est irresponsable, et fait le jeu des néo-franquistes. Elle est de surcroît lâche. Que ces camarades aient au moins le courage d'assumer publiquement leur sympathie pour l'ETA.

Jean Ortiz